JOYEUX ANNIVERSAIRE À MOI !
J’ai 40 ans. Enfin !
Oui, cela peut paraitre invraisemblable, mais je suis heureuse de les avoir. Depuis le début de cette année, en prélude à cet anniversaire, des choses extraordinaires se sont produites.
J’ai d’abord beaucoup pleuré après avoir réalisé que j’étais entrée dans le cercle des quadragénaires. Waouh ! Ça fait lourd comme mot. Et pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi légère et bien dans la tête. La crise de la quarantaine sonne pour moi comme le réveil du phénix. Que de temps perdu à souffrir. En effet, pendant longtemps, je n’ai pas assumé l’enfant et l’adolescente que j’étais encore moins l’adulte en cours de téléchargement.
Je prends conscience de tout ce gâchis à me faire des films sur tout et n’importe quoi. Cette maladie mentale dont on souffrirait tous : l’anxiété.
Tous ses rêves auxquels je n’ai pas donné vie, qui se sont éteints par la seule force de mon incapacité à m’estimer, me valoriser et à croire en moi.
Toutes ces opportunités que j’ai laissé passer par peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur et de décevoir les autres.
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Ces jours, enfermée dans ma chambre, je pleurais ma vie si nulle, malgré tout le confort dans lequel je vivais grâce à mes parents. Je me suis détestée d’être si aimée d’eux et de n’avoir rien à leur offrir de mémorable. Alors j’ai connu cette spirale infernale qui me faisait perdre un peu plus chaque jour la maigre confiance en moi, a contrario à être en admiration devant la soi-disant vie exaltante des autres.
Ensuite, je suis passée à une autre phase, celle du questionnement. Il y avait énormément de choses qui manquaient de cohérence dans ma vie. Des personnes autour de moi me remerciaient pour ma présence dans leur vie, de ce que je leur apportais comme soutien, conseils, mais j’étais incapable de faire bouger les lignes dans ma propre vie. Du moins, c’est ce que je croyais.
Penser sa vie, la vivre en comparaison des films ou de la vie sur les réseaux sociaux que les autres veulent bien nous faire voir, n’est que douleur inutile à l’âme. Nous créons les conditions de notre propre échec, tout simplement parce qu’on est attaché sans doute à cette expression qui dit que « l’herbe est toujours plus verte ailleurs ».
La maladie en a profité pour se frayer un chemin dans ce corps mentalement atteint et là j’ai compris que je ne pouvais plus continuer ainsi. Que d’énergie et de fun gâchés. Des émotions fortes mal attribuées pour enfin découvrir qui je suis vraiment.
J’ai récemment découvert mon hypersensibilité et ma multi potentialité. Vous y croyez ?
Moi, je l’ai su que trop tardivement.
Je ne comprenais pas pourquoi je n’avais ni passion ni vocation comme ceux qui se passionnaient pour quelque chose et se donnaient les moyens d’en faire un métier.
Je réalise enfin que je suis quelqu’un avec de nombreux centres d’intérêt et objectifs créatifs. J’aime concevoir, une fois que cela est fait, je me lasse et je passe à autre chose. Cela fait de moi une personne à la fois originale, créative et unique à ma façon.
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Je fais attention à l’énergie qui se dégage de mes mots surtout lorsque je veux utiliser l’expression « Je suis… ».
Je sais, désormais, que je suis une super maman sexy de cinq merveilleux enfants qui alimentent ma motivation de chaque jour et font de la cavité de mon cœur un véritable parc d’attractions avec ses montagnes russes, ses labyrinthes, le train de l’horreur et enfin le super clown.
Je suis une véritable perle de l’organisation en tout genre, un formidable chef d’orchestre de par ma profession de Project Manager, une motivatrice, une amoureuse de la vie…bref !
Mais j’ai surtout compris que je devais croire en moi. Je suis devenue une adepte de la pensée positive (même si cela fait cliché) celle-là qui me permet de rester moi et de me faire ma propre image de la réussite. Je ne cherche à imiter personne. Je me construis désormais mon propre style.
Alors, je conçois désormais la vie comme la génération Y qui ose et teste tout sans limites : je crie, je ris, je lis, je sors, je bosse, mais j’ose surtout. À 40 ans, j’ai commencé à faire le point de tous mes blocages et m’efforce de changer mon mode de pensée afin de devenir plus confiante et espérer le meilleure pour l’obtenir.
Le sourire aux lèvres, je peux dire « je kiffe grave my life ! » avec ses nouvelles perspectives : 40 bougies pour 40 vœux et opportunités.
Alors à vous tous, voici le genre de SMS que je voudrais bien recevoir : « Heureux et fructueux anniversaire. Enjoy ma belle ! »
DI.VA.