Je n’aime pas le camping

Oui, oui, vous avez bien lu le titre. Je. N’aime. Pas. Le. Camping. Voilà, c’est dit. Je suis certaine que je ne suis pas la seule, mais au Québec, dire que t’aimes pas le camping c’est pareil comme dire que t’aimes pas le hockey. C’est presqu’une religion.

J’adore être dehors, j’adore découvrir toutes sortes d’activité. J’adore l’été, le beau temps et bouger. Mais je n’aime pas le camping.

Source: Sepaq

Pourtant, quand on était enfants, mes parents nous ont si souvent amenés faire du camping. Eux, ils avaient beaucoup de plaisir, mon frère aussi, je pense bien. Moi, la seule raison pourquoi j’aimais ça, c’était parce qu’on faisait plein d’autres activités. J’aimais aller faire du Kayak, aller faire des randonnées, aller aux glissades d’eau, à la rivière ou même aller prendre une crème glacée. Mais la portion camping, non, vraiment aucun plaisir. Mon père ne serait sûrement pas très content de lire ça aujourd’hui.

Je n’aime pas dormir sur un matelas qui se dégonfle et me faire manger par les moustiques dans une tente humide. Je n’aime pas entendre les charmants voisins de terrain saouls gratter leur guitare et chanter du Éric Lapointe à tue-tête jusqu’à deux heures du matin. Je n’aime pas l’idée de prendre ma douche dans une cabine avec un sol gluant, de devoir trainer mon papier de toilette pour aller aux toilettes. Je n’aime pas devoir manger des hotdogs pendant une semaine et faire ma vaisselle avec de l’eau froide.

En plus de l’organisation pour partir en camping. ‘’Chéri, as-tu imperméabilisé la tente, mis les pôles dans le sac et sorti le bac de cuisine?’’. Sans oublier la bâche, les cordes, les allumettes et la broche à guimauve.

J’ai vraiment l’impression d’avoir été oubliée quand l’amour du camping est passé. Mais chaque fois que je me dis que je vais y donner une autre chance, je finis par regretter et avoir hâte en maudine d’être revenue à la maison. Deux dodos par année, merci bonsoir, j’ai fait ma B.A. du camping.

J’aime bien mieux l’idée du chalet, qui combine confort et plein air. En plus, ça permet de ne pas avoir un voisin trop proche qui va t’entendre si t’as envie de faire l’amour.

Dites-moi que je ne suis pas la seule qui cherche encore c’est quoi le mystérieux bonheur du camping?