J’ai eu une semaine de marde...

J’ai eu une semaine de marde...  Assez pour vouloir m’en inspirer pour un article dans LeCahier, assez pour me réveiller en pleine nuit hier soir juste pour fondre en larmes. Tsé, ce genre de semaine où tu as l’impression que l’univers veut que tu feel doux en maudit pour les prochains mois et qu’il décide de faire de ta vie un enfer pour que tu comprennes bien le message. Laissez-moi vous expliquer ce qui s’est passé, parce que je sais qu’à vous aussi, ça vous arrive des semaines apocalyptiques comme ça. Des semaines où tout est gris, où on dirait que le beau temps ne viendra jamais après la pluie...

Source: http://quotesgram.com/

Cela a commencé lundi dernier. J’avais le mauvais feeling, lorsque mon réveil-matin a sonné à 6h ce jour là, que ça n'irait pas bien. Une genre de sensation inquiétante et dérangeante, comme si de la moisissure venait de tapisser sournoisement l’intérieur de mon corps. Tous mes organes vitaux étaient sur le gros nerf. Ils se murmuraient entre eux: «Ça va chauffer talleur!» Puis, l’évènement déclencheur est arrivé BANG et il y a eu effet boule de neige mardi, mercredi et jeudi. À chaque jour, un évènement différent se produisait. Cependant, il y avait toujours une thématique commune, celle de me mettre dans tous mes états et de me faire trembler de l’intérieur. Je me sentais comme une antilope dans un désert entourée d’une meute de lions. Totalement impuissante! Ces évènements isolés ont également touché toutes les sphères de ma vie autant au niveau personnel et professionnel qu’au niveau de ma santé physique et de mon équilibre psychologique. Une vrai tempête tropicale! C'était comme si je recevais un message clair qui allait comme suit:

«T’as pas été smatt avec moi vlà deux ou trois semaines ma belle? Ben kin: voilà ta punition! Asteur endure!»

Signé l’Univers.

Bon là, vous allez me dire que je beurre épais. Qu’il y a des enfants à Ste-Justine qui se battent contre le cancer, qu’il y a une guerre en Syrie et que le taux de pauvreté dans le monde est alarmant. VRAI. Mais, vous savez, dans ces moments-là où rien ne va plus, on ne pense qu’à son nombril et on a juste envie de se rouler en boule pis de pleurer sur son pitoyable sort. Malgré tout, je suis d’accord qu’il faut relativiser, se dire que, oui, effectivement, il y aura toujours pire que ce qu’on vit en ce moment. Dire à nos organes vitaux que oui, ils vont tenir le coup, qu’ils peuvent arrêter de trembler, que l’orage va passer. On doit prendre une grande respiration et continuer d’aller de l’avant. Ces semaines de marde-là nous feront juste profiter davantage des moments de calme et de bonheur à venir.

Si tout comme moi vous vivez une telle semaine: santé les girls! Je vous comprends à 100%! Ça arrive et ça va passer. Parlez-en à une amie ou un proche, ne restez surtout pas pognée avec votre moton. Et rappelez-vous: après la pluie, le beau temps!

Source: http://quotesgram.com/