/https%3A%2F%2Flecahier.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F08%2Fpriscilla-du-preez-jfyava0669c-unsplash-1.jpg)
J’ai commencé à vivre le jour où j’ai réalisé qu’on a vraiment qu’une seule vie à vivre. Tu sais, cette fameuse phrase qu’on sort pour justifier nos achats impulsifs et nos erreurs de jeunesse ?
C’est vrai.
On a vraiment qu’une seule vie à vivre, alors vaut mieux ne pas la gaspiller, ne pas la faire voler en éclats.
J’ai constaté la fragilité de l’existence humaine lorsque j’ai testé mes limites, lorsque j’ai tellement négligé mon corps que je me suis retrouvée dans un lit d’hôpital. Des erreurs, j’en ai fait tout plein. Comme tout le monde, non ? Certaines ont fait que ma vie ne tenait plus qu’à un fil, mais je me suis battue du plus fort que je pouvais. Je me suis battue pour rester et vivre cette fragile vie que j’ai tant mise en péril. Je voulais voir les beaux jours qui m’attendaient quelques pas plus loin, vivre ces expériences encore inconnues à ce jour.
Source image : Unsplash
Je voulais voir ce qui se cachait après toute cette brume.
J’ai commencé à vivre lorsque j’ai accepté que les personnes jugent parfois, trop souvent. Les gens mettront toujours des bâtons dans nos roues et c’est à nous de les éviter. Ça fait tout simplement partie de la vie. Certes, on s’en fou des autres, ok ? Pour vrai, on s’en fout qu’une de tes collègues n’aime pas ta tenue de la journée, qu’une de tes amies ne supporte pas une de tes décisions. Car c’est TOI qui comptes.
J’ai commencé à vivre lorsque j’ai tenté de calmer mon anxiété face à la vie et ses défis. Si on s’arrêtait à chaque peur, on s’arrêterait de vivre tout simplement. Du danger, il y en a partout : sur la route, au travail, dans les sports, PARTOUT.
J’ai commencé à vivre lorsque j’ai compris que j’étais la seule pilote de ma vie. Les gens passeront par vagues. Des amitiés se consolideront, des liens se déferont, mais, au bout du chemin, tu as un corps, tu as une vie et c’est la tienne. Personne ne pourra jamais prendre des décisions à ta place, te donner un coup de main si tu refuses de tendre la main.
J’ai commencé à regarder les levers de soleil et me dire que j’étais chanceuse de pouvoir admirer cette merveille une fois de plus. J’ai commencé à regarder les étoiles et faire des vœux en espérant qu’un jour, on entendra mes souhaits et que l’espoir renaîtra de plus belle partout dans le monde.