Bon, j’avoue, ce charmant bibliothécaire, tout à fait mon genre, contribue grandement à mon plaisir de fréquenter cet endroit empli de savoir. C’est sûrement ce petit côté intellectuel, en plus de ses beaux yeux bleus, qui me séduit. Il doit être très cultivé!
Au-delà de cet argument personnel, qui ne convaincra peut-être pas tout le monde, je trouve cet endroit vraiment inspirant.
Savoir que tant de personnes viennent ici pour se cultiver davantage, c'est plaisant. Pouvoir lire sur presque tous les sujets me fascine. Imaginer la quantité d'informations qui s'y trouve! Wow! C’est puissant!
Je sais que la plupart des livres récents sont disponibles en version numérique, mais pour moi, ce n’est même pas une option envisageable. Non seulement parce que nous passons déjà trop de temps devant les écrans, mais aussi parce que j’adore tenir un livre entre les mains et tourner les pages. Cette sensation est totalement absente avec le numérique.
Et pour vous, est-ce que l’un de vos plaisirs, en ouvrant un livre pour la première fois, est de l'ouvrir au hasard et de sentir son papier? Pour certains d’entre vous, ce réflexe est peut-être familier. Pour les autres, avez-vous déjà essayé?
L’odeur des pages d’un livre me ramène souvent à mon enfance, quand ma tante, bibliothécaire elle-même, m’emmenait avec elle le samedi matin pour explorer les rayons de livres pour enfants. Plus tard, ce furent les romans pour adolescents et les livres « Frissons ». C’est d’ailleurs grâce à ces derniers que s’est développé mon intérêt pour les romans policiers aujourd’hui.
L’odeur d’un livre neuf me rappelle les débuts d’année scolaire, quand j’adorais recevoir de nouveaux manuels.
Parfois, l’odeur des vieux livres me ramène au sous-sol de cette même tante, où s’entassent des ouvrages anciens qu’elle chérit et n’ose se défaire.
Aujourd’hui, en bibliothèque, en plus d’accéder à une mine d’informations ou de se plonger dans l’imaginaire de nos auteurs préférés, on peut assister à des conférences, y travailler ou y étudier. La plupart des bibliothèques offrent, selon leur taille, des espaces pour poser ordinateur ou matériel scolaire, souvent équipés de prises électriques et d’un accès internet gratuit, pour profiter d’une ambiance propice au calme et à la concentration.
Pour ma part, c’est devenu un peu mon deuxième chez-moi. Incapable de me concentrer pour écrire chez moi, sans être tentée de me lever pour grignoter ou faire une brassée de lessive, je profite de ce bel endroit qui m’inspire.
Je m’y trouve d’ailleurs en ce moment, car j’adore être un « rat de bibliothèque »!
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