Samedi soir, c’était le GRAND gala-bénéfice annuel des Grands Ballets Canadiens de Montréal. Toute la crème de Montréal s’y était assemblée pour soutenir cette institution impressionnante aux assises plus qu’établies que sont les Grands Ballets. Artistes, gens d’affaires influents, journalistes, amoureux de la danse et investisseurs… J’ai vécu la soirée la plus jet set de ma vie (et je reviens sur les tenues qui m’ont fait chaviré le cœur!)
Plus d’un million de dollars ont été amassés grâce aux dons et à la présence des 965 convives présentes, dont une importante part servira à la construction d’une école de danse-thérapie. Oui, oui, vous avez bien lu. Les prestigieux Grands Ballets Canadiens, affiliés à des danse-thérapeutes spécialisés, ont montré lors du gala les plans 3D de ce centre dont l’ouverture officielle est prévue à l’été 2015 dans le Quartier des Spectacles.
Alors que ce charmant Stephen Harper (SARCASME) a fait de notre culture le mouton noir des essentiels canadiens, voilà que les Grands Ballets y jouent d’audace en étendant leur talent à la cause de la santé. J’ai trouvé l’idée non pas seulement brillante, mais même touchante. Qu’une instance du standing des Grands Ballets se rende ainsi accessible à une population qui, autrement (en raison des coûts et de sa centralisation métropolitaine), n’ose pas profiter de cet art souvent qualifié – à tord – d’élitiste, se serve de son influence au profit du mieux-être de la société… Bravo!
Christian Sénéchal, directeur du Centre national de danse-thérapie, m’expliquait que l’idée est venue d’Alain Dancyger, directeur des Grands Ballets canadiens de Montréal, qui se demandait : comment voir la danse autrement? Visionnaire dans leur philosophie (probablement la raison pour laquelle le gala était présenté sous le thème « Projetés vers l’avenir » héhé!), l’équipe a imaginé le ballet dans un retour aux sources. Un renvoi logique à la communauté, somme toute, que de ramener la danse au cœur du quotidien des citoyens, laissant ainsi vous et moi se réapproprier cette forme d’expression, son utilité et le sentiment de liberté revitalisante qu’elle procure.
Pour illustrer mon propos, j’irais tout simplement voler à Christian Paire, directeur général du CHUM et associé au Grands Ballets, l’idée qu’il a présentée en conférence de presse lors de l’annonce du centre de danse thérapie; Apollon, dans la mythologie grecque, est le dieu de la guérison… et des arts. Venant d’un directeur de centre hospitalier, la métaphore, pour le moins poétique, prend tout son sens!
Bon, assez de m’enthousiasmer sur la danse-thérapie, j’y vais de quelques photos de cette soirée délicieusement glamour et des looks qui m’ont fait m’arrêter pour les contempler!
vTapis rouge et champagne, rien de moins.
Des photobooths étaient disponibles avec la bannière "Step and Repeat Les Grands Ballets" qui était installée lors de Love Lies Bleeding (relisez l'article de Virginie sur ce spectacle ICI).
Deux maquilleuses freelance de chez Sophie B. Maquillage étaient sur place, confortablement installées dans leur kiosque Giorgio Armani et offrant retouches maquillage aux mondaines désireuses de se rafraîchir le rouge à lèvres.
Abeille Gélinas, qui a animé le cocktail au son de son mixing, était rayonnante dans sa robe toute simple et pourtant si coquette!
Cette belle inconnue (je me suis même arrêtée à me demander si ce n’était pas Arielle Kebbel) m’a absolument séduite avec sa grande silhouette élancée. J’admire son cran pour avoir osé une robe au fringe si long aux manches.
Et la dernière et non la moindre; la splendide Dominique Bertrand. D’une élégance raffinée, délicate et si tendrement romancée, cette robe Duw m’a renversé. Serait-ce le détail de la dentelle ou le chignon haut perché savamment négligé… Only god knows.