Être une femme entrepreneure

Depuis quelques temps, je me fais souvent dire par des personnes qui me suivent de près ou de loin qu'ils aiment le fait que je parle de plus en plus de mon parcours d'entrepreneure, mais surtout d'entrepreneuriat au féminin. Sans m'en rendre compte, c'est un sujet que j'aborde de plus en plus et que j'adore aborder. C'est très important pour moi, puisque c'est ce que je suis ; une femme entrepreneure.

L'importance d'entretenir son réseau

On me l'a répété et répété longtemps et je n'ai jamais réellement compris l'importance de développer un réseau professionnel et de l'entretenir avant d'arriver sur le marché du travail. Encore plus vrai lorsqu'on est travailleur autonome et encore plus lorsqu'on part sa propre entreprise. Je me souviens très bien de mes premiers moments il y a 10 ans en tant que jeune femme partant sa propre entreprise. J'avais la chance de m'être déjà bâtie un entourage professionnel intéressant de personnes qui croyaient en moi.

Je ne remercierai jamais assez des entreprises telles que Mastercard de me faire confiance et de me permettre de développer encore plus loin mes projets professionnels!

Crédit photo : Michelle Gagné

Les défis de démarrer sa propre entreprise

Se lancer en affaires possède son lot de défis, certains beaucoup plus gros que d'autres. Évidemment, il faut être bien préparé, connaître son marché, avoir une identité propre afin de se différencier et être très organisé. Par contre, ce que je trouve constamment le plus difficile, c'est de décrocher. Au début de ma carrière, je travaillais d'arrache-pied afin de m'assurer que tous mes clients soient plus que satisfaits. Ce qui voulait dire que je me levais à 5h du matin pour faire le suivi de tous mes courriels afin que je sois à jour et disponible pour mes rencontres avec mes clients au courant de la journée, entre autres. Je travaillais les soirs, les fins de semaine, bref, tout le temps. Je dois dire que je travaille encore présentement là-dessus, c'est un combat de tous les  jours. Par contre, je suis fière du chemin parcouru et de ma capacité à maintenir mes vies professionnelle et sociale au même niveau.

Et en repensant à tout ce que j'ai vécu pour me rendre où je suis, je ne peux être que reconnaissante. C'est avec beaucoup d'émotion que je regarde la vue de mon bureau aujourd'hui.

Crédit photo : Julie St-Georges

La montée en popularité du blogue Le Cahier

Quand j’étais ado, personne n'aurait cru que je me dirigerais vers le domaine de la mode. Petite étrange, je portais jour après jour mon fameux poncho péruvien (volé à ma mère, désolée), mes pantalons noirs bouffants trois quarts (je vous laisse les imaginer) et mes converses rouges. Drôle de combo? En effet. Ce que les autres en pensaient? Je m'en fichais royalement. Et c'est surement là mon plus grand côté fashion.

Depuis toujours, je porte ce que j’aime, parce que mes vêtements me définissent et non le regard des autres.

Et c'est ce que j’ai toujours voulu transmettre depuis la création de mon premier blogue en 2008: tout le monde peut parler et définir ce qu'est la mode pour eux, peu importe leur portefeuille ou leur corps. Aujourd'hui, mon look demeure bohème, j’aime les vêtements amples qui volent au vent, les robes longues, l'abus de bagues et les lainages. Le Cahier est, pour moi, une nouvelle aventure dans le monde de la mode et du style de vie.

En plus de cinq ans, Le Cahier est devenu l'un des plus importants blogues francophones au pays et c'est grâce à une équipe passionnée, à des relations de confiance avec bon nombre de de personnes du milieu et, bien entendu, grâce à des entreprises comme Mastercard qui nous font confiance pour bâtir des projets stimulants!

Crédit photo : Julie St-Georges