Je sors d’un café avec une de mes meilleures amies. Tous les dimanches, nous nous retrouvons l’après-midi pour se jaser. Aujourd’hui, j’en suis ressortie reconnaissante, avec une belle réflexion sur la santé mentale.
Nous sommes deux femmes passionnées par nos carrières, mais surtout heureuses d’être dans la vie que nous menons respectivement. Chacune d’entre nous a vécu sa part de deuil et de difficultés et aujourd’hui, dans le moment présent, nous sommes heureuses de ce que nous avons amélioré dans nos vies. Tout n’a pas toujours été facile, mais notre santé mentale était notre point d’ancrage. Être heureuse était notre priorité. Nous avons changé nos habitudes de vie, nous nous sommes entourées de personnes positives et nous avons pris soin de notre corps (que ce soit par le sport, notre alimentation ou encore par la méditation).
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Le plus étonnant, c’est que nous nous sommes rencontrées lorsque ces changements s'opéraient à l'intérieur de nous. Cette jeune femme est devenue mon amie lorsque j’étais sincèrement alignée avec mon bien-être intérieur. Être heureuse m’a permis d’attirer ce même genre de personnes dans ma vie.
C’est là que j’ai compris que la santé mentale était aussi (sinon plus) importante que la santé physique. Elle est la base, le fondement. Comment peut-on s’attendre à construire une grande et magnifique maison si les fondations sont précaires et fragiles? J’ai appris à solidifier mes fondations (et même à les rebâtir lorsqu’elles s’étaient effondrées sans possibilité de réparation) en me concentrant sur le fait d’être heureuse dans le moment présent. Pas en ayant plus d’argent pour m’acheter ce que je souhaite. Pas en demandant à mon amoureux d’être plus présent pour moi. Pas en voyageant à travers le monde. Plutôt en savourant mon thé devant la fenêtre, en admirant la neige tomber le soir, en flattant mon chat qui ronronne sur mes genoux. En constatant la chance que j’ai de rire avec mes amis autour d’un verre. En célébrant les petits plaisirs de la vie que j’avais oubliés lorsque mes yeux étaient trop fixés sur l’arbre et non sur la forêt au complet.
Oui, je vis encore des choses difficiles. Oui, des épreuves se présentent sur mon chemin, mais ma façon de réagir à ces problèmes a changé. Je suis plus calme lorsque des évènements négatifs se présentent à moi. J’ai rapidement un regard de détachement qui m’aide à affronter ces épreuves. Je suis davantage réceptive et équipée à trouver une solution.
Puis, comme à chaque dimanche, mon amie et moi énumérons ces petits succès qui nous ont suivis toute la semaine. Nous nous séparons le cœur léger de nous voir avancer dans la bonne direction.
Celle du bonheur.