Je suis là, ce soir, à regarder un reportage sur l’attentat du 11 septembre sur Netflix… Et des vagues de questions me traversent.

Pas des questions qu’on entend aux infos. Des questions profondes, viscérales.

Il y a cinq ans, j’ai eu une révélation : tout se passe à l’intérieur, et non à l’extérieur.

Au début, je ne m’y attardais pas vraiment – du moins pas consciemment. Mais avec le temps, en vivant des expériences, en côtoyant des gens, en explorant des idées, des faits…

Cette perception s’est aiguisée. Et aujourd’hui, elle me saute au cœur plus que jamais.

Et c’est là que je repense à cette phrase attribuée à Einstein :

« On ne peut pas résoudre un problème avec le même niveau de conscience que celui qui l’a créé. »

Alors pourquoi, depuis plus de vingt ans, continuons-nous à chercher des réponses à l’extérieur, avec les mêmes outils, les mêmes grilles d’analyse… et les mêmes illusions ?

Une quête orientée par le bruit plutôt que par la conscience

Pendant près de dix ans, des milliards ont été investis, des guerres déclenchées, des pays entiers bouleversés, pour finalement “retrouver” Ben Laden.

Mais une fois l’annonce faite, qu’a-t-on vraiment trouvé ?
Un symbole a disparu, certes… mais la source du déséquilibre mondial ? Toujours là.

Comme si l’on avait traité un symptôme sans jamais toucher à la racine du mal.

Les bonnes questions, celles qu’on n’ose pas poser

Et si tout cela n’avait été qu’un écran de fumée ?

Et si, au lieu de chercher un coupable, on s’était demandé :

Qui bénéficie réellement du chaos ?

Pourquoi avons-nous besoin d’un ennemi extérieur pour exister ?

Qu’est-ce qui, en nous, accepte cette version des choses sans la remettre en cause ?

Ces questions ne sont pas populaires. Elles dérangent.

Mais elles sont essentielles.

Car au fond, la vérité ne se trouve pas seulement dans les faits tangibles…

Elle se cache aussi dans l’invisible : les intentions, les jeux d’ombre, les silences.

La vraie source est peut-être en chacun de nous

Et si cette quête, au lieu de rester extérieure, devenait intérieure ?

Crédit: Pexels

Et si, plutôt que de pointer du doigt, on tournait le regard vers notre propre cœur ?
Parce que tant que nous poserons les mauvaises questions…
Nous chercherons aux mauvais endroits. Encore et encore.

Et si la vraie révolution était intérieure ?

Ce monde n’a pas besoin de plus de peur.

Il a besoin de lucidité, de conscience, de vérité.

Pas celle qu’on brandit comme un drapeau, mais celle qui émerge quand on se regarde avec honnêteté.

Le jour où nous serons prêts à poser les vraies questions…

Ce jour-là, la lumière commencera à percer.

Et toi, quelles sont les questions que tu es prêt·e à te poser ?
Photo de couverture via Lars Mulder
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