Une personne chère à mon cœur, m’a fait une remarque très juste dernièrement. Elle m’a dit: « Alex, fais-moi plaisir, la prochaine fois que tu écris un article, mets en avant tes qualités, tes réalisations, ce que tu fais au quotidien pour toi et pour les autres. »
Ça m’a pris un peu de temps de réflexion et d’analyse pour comprendre qu’effectivement, quand j’écris sur des histoires personnelles, sur mes expériences, je parle beaucoup de mes difficultés, de mes échecs et de ma vie amoureuse de « marde ».
Mais suis-je vraiment définie par cela? Pourquoi est-il toujours plus facile d’être négatif, de se rabaisser, de s’auto-juger, et de penser que ce que l’on fait n’est jamais assez bien? Est-ce une forme de protection envers la critique d’autrui? Se dire que si l’on pense négatif dès le début, la chute sera moins douloureuse en cas de réel échec?
Mais ce n’est pas moins douloureux, les difficultés, les échecs font partie de la vie, ils sont inévitables, il faut les apprivoiser, les comprendre et rebondir dessus pour faire mieux.
La remise en question et le travail sur soi pour s’améliorer constamment, c'est bien, mais il faut aussi savoir se féliciter, reconnaitre ses réussites, accepter les compliments, se reposer un instant sur le positif pour repartir à nouveau.
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Je suis une idéaliste, une rêveuse et une hypersensible. J’ai milles idées en tête, milles projets, je veux sauver le monde, aider les autres et en même temps écrire un livre best-seller qui sera lu par des milliers de personnes. Mes objectifs sont tellement grands, mes attentes envers moi-même tellement élevées, que j’en oublie de fêter les petites réussites, j’en oublie que je fais beaucoup de choses et que je réussis beaucoup de projets.
Je rédige des articles pour deux blogues, j’ai commencé à écrire mon livre (tranquillement pas vite), je suis bénévole pour une association que j’adore (Pour3Points), j’ai des projets de développement et de partenariat avec plusieurs personnes, dès que je peux j’apporte mon aide aux gens qui m’entourent (connus ou inconnus), je fais dix heures de sport par semaine, je danse, je voyage, je sors continuellement de ma zone de confort pour essayer de nouvelles choses, je prends des risques, je rencontre du monde de tous les horizons, de toutes les cultures.
Quand je veux quelque chose j’y vais, je demande, je fais face à ma peur du non et du rejet. Mais avec tout ça j’arrive encore à dire que je n’en fais pas assez, que je dois faire plus, que je ne suis pas assez bien.
Mais ce n’est pas vrai, et ce n’est également pas vrai pour vous, lecteurs. Vous êtes à la hauteur, vous faites de grandes choses, et même si vous faites de petites choses, vous les faites quand même. Chaque réussite, chaque nouveau pas, chaque bonne idée doit être fêtée. Et si personne ne remarque vos efforts, vos succès, dites-vous que vous les réalisez pour vous avant tout, pas pour les autres. Vous devez vivre toute votre vie avec une seule personne, vous-même, alors il est temps de se dire « Bravo! You rock ».
Et surtout continuez de rêver, continuez à avoir de grands projets et de déplacer des montagnes, continuer d’apprendre et de vous lancer des nouveaux défis et félicitez-vous pour le simple fait d’avoir essayé.
L’important dans la vie est de rester curieux et de toujours oser!