C’est la ville qui est souvent évoquée lors de conversations, et qui pourtant n’est pas trop choisie lorsque vient le temps de planifier des vacances, préférant souvent sa grande rivale San Francisco, ou même San Diego. “L.A. c’est grand, trop grand, c’est pollué, c’est sale, les itinérants sont un peu partout, même au centre-ville” sont les principaux commentaires que l’on entend sur la seconde ville du pays. Pourquoi donc y aller?

Étais-je malgré tout un minimum curieux de voir cela ressemblait à quoi? Je pense qu’avec Hollywood, et ces films qui ont animé pratiquement tout ce que je sais réellement du cinéma, à force de les voir et de les revoir ils m’ont quelque peu enlevé l’appétit de vouloir visiter L.A.. Et pourtant, je savais que tôt ou tard, amateur de voyages que je suis, le chemin de ma vie allait m’y envoyer.

Cette opportunité est finalement arrivée avec le boulot, et c’est par cette circonstance que je me suis rendu pour la première fois vers Los Angeles.

Impressions générales de la ville

Dès ma sortie de l’aéroport, je sus qu’on ne m’avait pas menti. C’est-à-dire que pour se promener à Los Angeles il faut absolument une voiture. Et il y en a des voitures sur les routes! Des autoroutes avec six, sept, même dix voies dans un sens, et donc dix de l’autre, sont chose commune. Même chose en plein centre-ville. D’ailleurs, je n’avais jamais vu autant de flèches sur un GPS. Et les embouteillages? À n’en plus finir, un peu partout, à n’importe quel jour de la semaine, à n’importe quelle heure de la journée. Conduire à L.A. sans traverser un bouchon, ne serait-ce qu’un petit, est impossible.

Pourtant, en discutant avec les Angelins, nom des habitants de L.A., toute cette circulation ne leur pose pas trop problème. Ils en rient, ils sont tout simplement habitués à prendre leur voiture pour faire tout dans leur vie (pour celles et ceux qui peuvent s’en permettre une bien sûr, car la vie y est assez chère là-bas). Faire deux heures de route pour aller passer une petite soirée chez un ami, et un autre deux heures au retour est chose commune.

Malheureusement il n’y a pas vraiment moyen de faire autrement. La ville est tellement étalée dans tous les sens, le transport public dessert pauvrement autant les quartiers résidentiels que les coins touristiques (je n’ai vu qu’une seule station de métro lors de mon séjour, sans voir le métro en tant que tel), rajouté au fait que tout est dans la grandeur là-bas, et voici que même le plus farouche des écolos emprunterait peut-être la bicyclette pour une journée, deux jours j’en doute, et à trois il aurait probablement loué une voiture.

Maintenant que je vous ai malheureusement convaincu, lors de votre prochain séjour à L.A., de vous procurer une voiture, quoi faire au sein de cette ville qui semble ne jamais se terminer?

Les incontournables

Difficile de venir à Los Angeles et de ne pas prendre un moment pour faire un tour sur Hollywood Boulevard. C’est sur cette célèbre avenue que vous allez pouvoir retrouver les étoiles de vos artistes préférés à travers le Hollywood Walk of Fame. Cependant, armez-vous de patience dans vos recherches: il y a plus de 2700 étoiles, étalées sur quinze blocs, des deux côtés de l’avenue. Si vous en cherchez une en particulier, vaut mieux valider ou elle se trouve exactement avant d’y aller.

Toujours dans la thématique du cinéma, il est impossible d’aller à L.A. sans prendre un instant pour vous rapprocher le plus possible du très célèbre Hollywood Sign. Dépendamment si vous êtes en voiture ou à pied, il existe différents points de vue afin de vous permettre de voir et de prendre le meilleur selfie de vous avec the sign. Il existe même de petits treks qui vous permettront de gravir la colline.

Non loin du Hollywood Sign se trouve l'observatoire Griffith. Cet observatoire astronomique avec ses puissants télescopes, pour l’essentiel gratuit, vous permettront de mieux comprendre notre système solaire et autres phénomènes et découvertes scientifiques grâce à ses nombreux ateliers et maquettes disponibles. Du haut de l’observatoire vous aurez une vue imprenable sur la ville et l’océan. Un endroit idéal pour les couchers de soleil en fin de journée, ou pour vous replonger dans quelques-unes des plus belles scènes de La La Land.

Enfin, afin de bien conclure votre journée, essayez de vous procurer des billets pour les Lakers, l’équipe favorite de la ville où le basket est roi.

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Une petite marche le long des Beach

Je n’ai pas eu la chance, ni surtout le temps, de marcher le long de toutes les Beach qui longent la côte de Los Angeles: je vous conseille donc d’être sélectif, sans quoi vous marcherez pour longtemps.

Hermosa Beach est le point idéal pour profiter à la fois d’une terrasse et d’une petite marche en toute (relative) tranquillité, et qui vous fera passer devant des maisons aux allures originales, toutes différentes les unes des autres. Cependant, si c’est le côté cliché de L.A. qui vous intéresse, rendez-vous à Venice Beach, où vous allez pouvoir voir les gens s’adonner à des séances d'entraînement et de musculations au Muscle Beach Venice Gym, ou encore admirer quelques talents du skate au Venice Beach Skatepark. Enfin, si c’est plutôt un endroit où vous allez pouvoir vous amuser en famille que vous recherchez, c’est à Santa Monica State Beach que vous trouverez manèges et autres jeux pour tout âge. Chose certaine: que ce soit dans une de ces trois plages, ou n’importe quelle autre plage de la côte, les couchers de soleil sont absolument magnifiques. À ne pas manquer!

Le coup de cœur: le campus de UCLA

Si par pure chance vous avez quelques heures à votre disposition à perdre, vous ne regretterez certainement pas un moment de flânerie en visitant le fameux campus de UCLA. Probablement un des plus beaux au monde, du moins le plus beau à mes yeux. Et contrairement à d’autres campus mythiques qui, en les visitant, vous donnent envie d’y étudier, celui de UCLA vous incitera plutôt à prendre ça relax, et de vous allonger sur un des espaces verts pour profiter pleinement du soleil.

Où et quoi manger?

Sans rentrer dans les détails ni dans la grande gastronomie, car la ville regorge de bons restaurants, pour tous les goûts et tous les prix, deux adresses ont retenu mon attention: In n Out, cette chaîne de restauration rapide qui ne sert que trois choix dans son menu, vaut l’essai puisque tout L.A. ne jure, ou presque, que par cet établissement. La seconde, si vous êtes fan de tacos, rendez-vous à Tacos Tumbras a Tomas à l’intérieur de Grand Central Market: de la bouffe de rue pour laquelle vous ne serez pas déçu.

La rue qui choque: Rodeo Drive

Que l’on soit émerveillé ou outré, il est difficile de rester insensible face au luxe effarant qui assaille nos yeux lorsqu’on emprunte Rodeo Drive à Beverly Hills. Les magasins présents sont aussi éclatants les uns que les autres, certaines enseignes ne possédant même pas un, mais deux points de vente sur cette même rue longue de quelques blocs seulement. Décorations et espaces intérieurs de ces boutiques sont souvent bien pensés. Vous n’achèterez probablement rien, mais rien ne coûte de rêver et faire du lèche-vitrine.

Et encore!

Trois jours à L.A., même s’ils vous donnent un bon aperçu des trésors de la ville, ne sont assurément pas suffisants pour cocher toutes les to do de votre liste. Découvrir de bons restos, faire un tour à Malibu, assister à une partie des Dodgers dans leur magnifique stade en haut d’une des collines de la ville, faire une visite guidée des studios de cinéma, aller au LACMA (Los Angeles County Museum of Art) ne sont que quelques idées qui vous permettront de mieux saisir encore cette ville aux multiples contrastes.

Est-ce que tous les commentaires négatifs au sujet de L.A. sont justifiés? Ils ne sont pas faux, et il y a certainement des exagérations. Seriez-vous tentés de retourner à Los Angeles après cette visite? Il se peut bien que non. En revanche, vous n’allez pas regretter d’y être allé pour quelques jours.

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