Tout d’abord, je tiens à mentionner que je cours avec des bas de compression (ou des manchons de compression) depuis plus de 10 ans. J’ai passé à travers plusieurs marques, modèles et compagnies. Plusieurs me diront que ça aide vraiment. Dans mon cas, j’ai réussi à guérir plusieurs petits bobos de coureur et si ce n’est qu’un effet placebo, alors j’adore cet effet depuis maintenant plus de 10 ans, car ces bas m’offrent une protection musculaire efficace.

Il y a plusieurs avantages à porter des bas de compression. Le premier point important et qui revient souvent entre mes amis coureurs, c’est le confort et le feeling que cela procure. On se sent soutenu et confortable, un peu comme dans un lazy boy. La course à pied impose au corps humain plusieurs impacts répétitifs. Les mollets ne sont pas épargnés et iront de gauche à droite, de bas en haut. Sur un km, l’effet n’est pas notable, mais à 190 pas par minute, pour des demi-marathons ou des marathons ou même des ultra-marathons, la quantité de rebonds est très importante. Vous pouvez imaginer qu’à chaque rebond, une petite fissure se forme et s’agrandit à l’intérieur de la fibre du muscle et qu'à la fin d’une semaine, d’un mois ou d’une année, les répercussions sur le corps sont assez intenses (que ce soit sur le muscle, le tendon qui s’y rattache et cela peut même aller jusqu’à l’os qui est le point d’ancrage). Bon, je me suis aventurée assez en profondeur sur la biomécanique, j’imagine que vous comprenez le principe.

Les bas peuvent aussi être utilisés avant l’effort pour améliorer la résistance (ou lors des longs voyages pour se rendre sur le lieu du site afin d’éviter d’être engorgé). Ils peuvent aussi être utilisés après l’effort pour réduire l’inflammation et l’apparition de douleurs.

De mon côté, j’ai un beau coup de coeur pour la marque Compressport, mais il en existe plusieurs sortes: il faut les essayer, les comparer et quelques fois faire des essais et erreurs.

genevive asselin-demers course bas de compression

Petits conseils pour choisir un bon bas de compression :

- Vérifier s’il y a une compression au niveau de la voûte plantaire, ce qui stimulera le retour veineux et empêchera le bas de tourner (éviter les ampoules lors des courses).

- Est-ce que le bas offre des points d’acupressure (petits gonflements afin d’offrir un massage de la zone plantaire et stimuler quelques points afin d’éviter d’avoir les orteils qui engourdissent)?

- Vérifier l’ajustement : est-ce que la marque offre plusieurs grandeurs? Si le bas compresse trop le mollet, la course risque d’être longue, pénible et inconfortable. Si le bas est trop grand, il risque de glisser avec la sueur et se retrouver autour de votre cheville à la fin de la course.

- Est-ce qu’il a des petits coussins au niveau du tendon d’Achille et de la malléole? Ce sont souvent deux endroits sensibles au frottement et à la pression de la chaussure.

- Est-ce que la chaussette est légère et ventilée (souvent, un tissage différent permet au bas d’évacuer l’humidité facilement afin de garder les mollets et les pieds frais et au sec)?

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Bref, l’innovation dans le domaine de la course à pied n’arrête pas de m’impressionner. Il suffit simplement de trouver un bas de compression qui est confortable à porter avec une bonne flexibilité, une bonne ventilation et une bonne légèreté tout en conservant les mêmes bénéfices de compression.

Petit point à noter : les utilisations peuvent être encore plus larges.

- Pour les femmes enceintes afin réduire la rétention d’eau en fin de journée dans les jambes

- Pour réduire les varices

- Lors des vols en avion pour éviter les pieds enflés lors de notre arrivée à destination.

- etc.

Source images: Geneviève Asselin-Demers
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