Le dicton veut que ça prend un village pour élever un enfant. Je le comprends encore plus depuis que je suis devenue maman de mon fils, Paul, le 12 juin dernier. On a beau vouloir passer tout notre temps avec notre bébé dans les bras, on a parfois besoin de pause, d'aide ou juste d'écoute.
Et c'est là que le village entre en jeu.
J'ai eu la chance d'avoir un très grand village autour de moi lorsque j'étais enfant. Mes parents étaient des personnes présentes, mais je voyais aussi souvent mes tantes, mes oncles, mes grands-parents, des amis de mes parents et j'en passe. Très rapidement dans ma vie, mon papi est devenu une personne phare. Je disais à qui voulait bien l'entendre que Conrad était mon papi à moi (malgré qu'il avait de nombreux autres petits enfants).
Puis, au mois de septembre, j'ai fait une première escapade de plongée avec mon amoureux. La première petite fin de semaine depuis ma grossesse (on avait fait de la plongée au mois d'août, mais c'était dans le cadre d'un long voyage). Nous partions pour quatre jours au Nouveau-Brunswick pour pêcher des pétoncles en plongeant (je vous parlerai de ceci dans un autre article). Pour faire l'activité, aucun doute possible, nous avions besoin de la présence de quelqu'un pour garder Paul alors que nous serions 50 pieds sous l'eau à la pêche. Ce fut tout naturel de le demander à papi Pierre.
J'ai toujours été très proche de mon père.
C'est un homme en forme, qui aime les enfants et qui sait en prendre soin. Il nous a donc accompagnés dans ce petit périple.
Durant cette longue fin de semaine, j'ai réalisé que mon père avait l'opportunité de devenir pour Paul ce que Conrad est pour moi : un phare.
Jusqu'à ce moment, je savais combien j'aimais mes grands-parents, mais c'est devenu comme une évidence : un papi présent ça n'a pas de prix. Je me surprends à rêver de voir comment la relation entre Pierre et Paul va évoluer au cours des prochaines années. Sera-t-il son confident? Sera-t-il son acolyte tannant? Sera-t-il son coach de soccer? Nous verrons. Mais je souhaite avant tout que mon père puisse passer sa douceur et son énergie positive à mon fils. Comme Conrad l'a fait avec moi.
PSST: vous savez qui est le réviseur du blogue? C'est papi Pierre! Notre génération, mon père la connait bien. Il ne la juge pas. Il tente de nous comprendre, d'analyser nos enjeux et de saisir comment on peut transformer le monde de demain.
Dans ces photos, mon père porte des lunettes de chez IRIS, qu'il a reçues en participant à un projet avec la compagnie et moi-même. Ça fait toujours plaisir de voir les compagnies avec lesquelles je travaille réaliser l'importance que ma famille a dans ma vie. IRIS a donc déjà fait des séances photos avec mes parents, les incluant chaleureusement dans cette parcelle de ma vie. Pierre est toujours très fier de porter ses montures et de dire qu'il a, un peu, joué au mannequin pour eux!
Pour illustrer le tout, voici quelques photos de Paul, papi Pierre et moi!