Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tout va bien aller. Regarde-moi dans les yeux , et dis-moi que l'avenir nous réserve de belles aventures. Parce que lorsque je plonge mon regard au fond du tien, je sais que plus rien ne va. Que ton monde s'écroule, petit à petit.
Et tu sais quoi? T’as le droit. T’as le droit d'avoir la tête un peu lourde et les idées mélangées. T’as le droit d'avoir envie de crier sur tous les toits que t'as mal. Que t’as cette boule dans l'estomac qui te compresse et qui te ronge de l'intérieur. T’as le droit d’être en colère. D’être tellement en colère, que t’as juste envie de brûler le restant de son linge ou de lancer par la fenêtre tout ce qui te fait un tant soit peu penser à lui. T’as le droit de pleurer en écoutant votre chanson en boucle et t’as le droit de pleurer devant P.S I love you, en mangeant un pot entier de Ben & Jerry. T'as le droit de faire de l'insomnie durant des nuits, de te réveiller en sursaut, noyée dans un océan de sanglots. T’as le droit de t’enfermer dans ta chambre pendant que le soleil brille dehors, juste parce que tu veux avoir la paix et pleurer toute la journée. Mais t'as tout autant le droit de vouloir sortir faire la fête, de te feeler et de draguer. T'as le droit de manger tes émotions avec 37 boîtes de chocolats, 15 boîtes de Timbits, et deux pizzas. Et t'as aussi le droit de t'asperger de son parfum, pis de renifler au 5 minutes l'odeur du coton ouaté que tu n'as pas voulu lui redonner. T'as le droit d'avoir un peu, beaucoup moins de motivation. De ne plus avoir envie de faire ce que tu aimes. De ne plus avoir envie de pratiquer tes passions. De ne plus avoir envie de rien. T’as le droit. T'as le droit, parce que tes symptômes sont temporaires. T'as la maladie du coeur brisé et c'est l'une des plus difficile à vivre. Je le sais, criss que je le sais. Mais elle n'est pas incurable.
T'es malade, mais t'es soignable. Feck t'as le droit et fuck que tu l'as le droit. Crie-le. J’AI LE DROIT. Donne-toi donc la permission de te sentir toute croche. De dire haut et fort comment tu te sens réellement. T’as le droit de vivre ta peine, pis de la vivre comme tu le veux. T’as le droit de ressentir.
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Il faut que tu ressentes. Et ce, toutes les émotions qui brûlent à l’intérieur de toi. Il le faut parce que si tu les refoules, crois-moi, elles reviendront en double, en triple, et encore plus fort.
J’veux te dire qu'être forte, ça ne signifie pas d'accrocher de jour en jour ce faux sourire sur ton visage. Ni même de chanter que tout va bien, lorsque la noirceur t'envahit. La force se trouve dans le courage, dans le courage de se relever après la chute. Dans le courage de montrer son vrai visage au grand jour. Tout le monde a sa propre force intérieure. Il ne suffit que de la trouver. Oui ça peut prendre du temps. Et parfois on l’égare. Mais elle n’est jamais bien loin et finira toujours par refaire surface. Tu ne le sais peut-être pas encore, mais moi je te le dis aujourd’hui : t'es forte. Pis en maudit à part de ça. J’aimerais d’autant plus te dire, que les moments les plus difficiles forgent les personnes que nous sommes et celles que nous deviendrons. Ils nous aident à apprécier les plus simples instants de pur bonheur. T’es courageuse. Courageuse de te reconstruire après t'être fait briser. De continuer à foncer malgré cette douleur incessante dans ta poitrine.
Je tiens à ce que tu saches que tu n’es pas toute seule là-dedans.
Qu'avec le temps, tu vas y arriver.
Que ce faux sourire sur ton visage deviendra enfin réalité.
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Qu’après la pluie, il y aura le beau temps. Ça peut paraître niaiseux, mais c’est vrai. Et plus le temps avancera, plus les parcelles d’éclaircie seront nombreuses. Un beau matin, tu verras même apparaître un bel arc-en-ciel. Puis deux. Et puis trois. Et un jour, la pluie cessera complètement et le soleil sortira. Alors là, l’arc-en-ciel brillera de mille feux. Cet arc-en-ciel, ce sera toi.
T'es forte fille, oublie-le jamais.