*Pour cet article, t’as deux choix : le lire au complet (ma suggestion) ou sauter directement aux références.
Hello. Me présente. Frédérique. Une « couple » de bébittes dans la tête. Aujourd’hui, j’aimerais aborder le sujet des … PSY!
Sans blague, pour être allée dans des séances de groupe, je peux t’affirmer que ça ressemble un peu à ça. Oui c’est cliché, mais ça fait clairement du bien. Je vais y revenir plus tard.
D’abord, comme tu sais que mon sujet sera une ode à la thérapie, je dois te demander de faire preuve d’un peu d’ouverture. Je dis ça pour toi tsé, mais si tu es réticent face à une aide quelconque, je peux te garantir que ça ne fonctionnera pas. C’est plate, mais c’est de même sur tout: le changement doit partir de soi et non de la volonté des autres.
Ok, fin des leçons de vie. Je vais plutôt te parler de la mienne.
Depuis que je suis toute petite, je suis hyper angoissée : ma grande imagination est venue avec ce cadeau empoisonné de trop me poser des questions sur tout et de les transformer en scénarios catastrophes. En jargon médical, on te dira que j’ai un trouble d’anxiété généralisé. Le « problème », c’est que je n’ai pas d’histoire de vie terrible, une enfance carrencée ou autre. N’empêche que, comme tout le monde, j’ai vécu des moments plates. La culpabilité d’avoir une « belle vie » m’a cependant rebutée des psys pendant longtemps, parce que j’avais l’impression que mon cas n’était pas assez intéressant pour eux et que je n’avais pas à me plaindre. Chaque fois que j’y allais (parce que j’en ai vu plusieurs!), je me sentais jugée.
Puis j’ai réalisé qu’un psychologue, c’est comme un coiffeur: il faut en essayer plusieurs avant de trouver celui qui nous convient. Après tout, eux aussi sont humains.
Cette année, j’ai vécu plusieurs chamboulements qui m’ont poussée à aller consulter de nouveau. Mon médecin m’a alors conseillé d’y aller selon le type de thérapie qui me conviendrait le plus, soit dans mon cas, l’approche cognitivo comportementale (voir références). Aux premières séances avec ma nouvelle (et genre 8e) psychologue, j’étais épuisée. J’étais tannée de raconter mon histoire et je ne voyais pas ce que je pouvais apporter de plus. Puis, au fil des rencontres, cela a déboulé, j’ai commencé à aborder des sujets auxquels je pensais ne plus accorder d’importance. J’ai réalisé qu’il y a des petits « nœuds » au fond de moi que je dois démêler pour me sentir mieux. J’ai aussi réalisé que je devais être davantage patiente, parce que les résultats se font sentir à long terme. Mais malgré les coûts, le temps, l’implication émotionnelle, j’ai réalisé que cette thérapie était indispensable.
J’investis sur moi, j’investis sur mon bien-être et j’investis sur mon avenir.
À toi, qui a une garde-robe dernier cri ou qui aime aller au restaurant une fois par semaine, je te suggère de revoir ton budget (sans avoir nécessairement à couper complètement ces plaisirs de la vie) pour prendre soin de ton « intérieur ». Tu as peut-être la chance d’avoir un bon entourage, mais consulter te permettra d’avoir l’écoute et les conseils de quelqu’un de totalement neutre. Ne minimise pas tes problèmes, je te garantis que même si tu te considères heureux/se (et je souhaite que tu le sois!), il y a toujours quelque chose à régler.
Parce que la vie n’est parfaite pour personne et même si tu penses comme moi qu’il y en a qui souffre plus que toi (ça, ce sera malheureusement toujours le cas), tu as le droit d’être BIEN!
Enfin, je suis consciente que le problème fondamental de la psychothérapie est le coût relié à celle-ci. C’est tristement une opportunité que peu de monde peuvent s’offrir, même après ajustement de budget. Alors, si tu as des assurances béton, saute sur l’occasion! Pour ma part, j’ai décidé de limiter mes séances aux deux semaines.
Sinon, pour les alternatives gratuites, je te propose fortement d’en parler à ton médecin qui te dirigera au bon endroit ou de faire une demande de consultation directement à ton CLSC. Pas de médecin? Pas de problème! Va sur le site de « Bonjour santé » et tu pourras prendre un rendez-vous dans une clinique de ton coin à un coût minime.
Par contre, comme ces démarches viennent avec un temps d’attente (variable selon le besoin), je te propose une dernière solution, encore une fois gratuite, mais immédiate: la thérapie de groupe. Tu y vas, tu entends les histoires des autres et tu peux témoigner au besoin. Je peux te garantir que ce n’est pas un « type » de personne en particulier qui consulte ces fameuses thérapies: tu en trouveras de toutes les couches sociales. C’est d’ailleurs ce qui fait que c’est si intéressant, car tu t’identifieras à des histoires provenant de gens complètement différents de toi… Si ce n’est pas une leçon de vie ça?
Je t’envoie plein d’amour!
Références
Les principales approches en psychothérapie: Psychologues Montréal
Répertoire des psychologues du Québec : Ordre des psychologues du Québec
Bonjour santé (clique sur ‘’je veux voir un spécialiste aujourd’hui ou demain’’)
Relation d’aide de Montréal (à prix modique!) : CRAM Formation
Thérapies de groupe gratuites:
Montréal
Laval
Ressources en dépendance :
Ministère de la Santé et des Services Sociaux
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