Nous sommes tous des #parentsindignes, qu’on le veuille ou non. Selon un expert ou étude quelconque, il y a toujours quelque chose qui fait en sorte qu’on est des parents horribles. C’est drôle, on va souvent trouver un autre expert qui dit l’opposé... Bref, on est foutu, peu importe. Alors, pour m’aider à passer au travers, voici mes confessions de mère indigne - le tout est à prendre avec un grain de sel ;)
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J’ai été surprise par le nombre de gens, autant des hommes que des femmes, qui me demandent comment se passe l’allaitement. La vérité? Difficile à dire, c’est la première fois que je fais ça. Ce n’est pas évident à évaluer - toutes les situations sont différentes. Personnellement, j’ai eu trois jours que j’ai trouvés plus rock n roll. Cependant, ma sage-femme me dit que ça s’est ultra-bien passé ; ça doit être une question de perception.
Oui, j’ai « réussi » à allaiter. Je suis heureuse de voir qu’on en parle de plus en plus, car c’est un peu comme passer ta première entrevue pour un emploi. Peu importe le nombre d’heures que tu mets en préparation, tu ne sais jamais à quoi t’attendre la première fois. Tu vas être entourée de gens qui vont vouloir t’aider – que ce soit une sage-femme, ta mère, ta sœur, une infirmière, ton chum, etc. Parfois ça va être des bons conseils, parfois non. Comme c’est le cas pour des entrevues, le truc c’est de se pratiquer avec son bébé, car il ne le sait pas plus ce qu’il fait, rappelle-toi ça ! Imagine – il voit que des formes et on s’attend à ce qu’il tète un mamelon, rattaché à un sein, qui est (dans mon cas) trois fois plus gros que sa tête. Ce n’est pas pire traumatisant ça, non ?
Contrairement à ce que dit la publicité de la direction de santé publique de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, ce n’est pas très glamour l’allaitement dans les premières semaines. Ma première semaine de maternité, je l’ai passée torse nue - c’était beaucoup plus simple afin d’offrir un accès rapide à bébé dragon et simplifier le fameux « peau à peau ». Vous savez, quand tu as un nouveau-né qui te démontre des signes de faim, t’as un certain délai de temps pour y offrir à boire avant qu’il te rappelle avec quelques décibels de plus qu’il a faim.
Ce n’est pas le moment de « gosser » avec sa brassière d’allaitement que tu-ne-comprends-toujours-pas-comment-détacher, lever de peine et de misère ton chandail afin de sortir un sein élégamment, trouver une position quelconque qui est sûrement mille fois plus confortable pour bébé que toi, etc. Bref, s’habiller, c’est perdre du temps précieux qu’on pourrait passer à regarder notre bébé, dormir ou faire défiler notre fil Facebook à l’infini. Si quelqu’un vient nous rendre visite et s’indigne face à la présence de peau, il avait juste à rester chez eux.
Par ailleurs, une des phrases que je ne pensais jamais entendre de ma vie c’est : « Comment vont tes mamelons? ». OK, si tu es un professionnel de la santé, il y a sûrement une raison quelconque pourquoi tu me la poses. Mais depuis que j’allaite... c’est une question qu’on me pose souvent! Je suis bien heureuse de pouvoir leur répondre qu’ils vont bien (jusqu’à maintenant, en tout cas, je suis chanceuse apparemment!).
Il y a beaucoup de pression sociale et de questions liées à l’allaitement, le biberon, la suce, etc. Fais-toi confiance, peu importe ce que tu fais, et réponds-leur avec autant de confiance. Pour m’aider à passer au travers des premiers jours d’allaitement (et justement trouver ma confiance) j’ai rédigé MES commandements face à l’allaitement et comment j’allais m’y prendre. Alors voilà, voici mes 7 commandements de l’allaitement indigne.
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