S’entraîner, pour plusieurs personnes, ça vient par phase : on se motive, on y va, on se démotive, on arrête et ça recommence. Je comprends le cycle, je l’ai déjà vécu. Bien que j’ai toujours été active, aller au gym, jusqu’à l’an dernier, ne me parlait pas, mais alors là pas du tout. Je n’avais pas envie de faire de l’elliptique pendant vingt minutes en rangée avec plein d’autres personnes qui espèrent que ça va leur permettre d’être plus en santé. Je préférais de loin faire du sport la fin de semaine et aller courir sur le Mont-Royal. Puis, il y a un an, le Machina m’a offert de venir essayer leur gym et je suis tombée totalement sous le charme. Au point que je suis là-bas tous les jours ou presque, et même plus d’une fois par jour. Je pense que je suis redevenue la fille accro à l’entraînement que j’étais adolescente alors que je nageais matin et soir. Mais ça n’arrive pas pour rien tout cela et pas du jour au lendemain.
En fait, ce qui fait en sorte que je ressente autant l’envie d’aller au Machina est simple : ça m’a transformée. Et je ne parlerai pas dans cet article de transformation physique. Non, je parle plutôt entre les deux oreilles.
1. L’énergie
Depuis que je bouge de manière quotidienne, je sens que j’ai beaucoup plus d’énergie qu’avant. Terminé les vagues de fatigue à 14 h où je ne rêve que d’aller me mettre en boule dans mon lit et fermer les yeux ne serait-ce qu’un vingt minutes. Non, je suis bien au boulot et j’ai encore la tête pleine d’idées. Le fait de m’entraîner le matin ou le midi me donne cette extra énergie que je n’avais plus.
2. Faire le vide
Je ne fais ni médiation, ni tant de yoga. Je sais, je devrais probablement essayer d’en faire plus. Par contre, c’est avec l’entraînement intense, où je ne pense qu’à me donner au maximum et à forcer, que je suis capable de laisser de côté tous mes petits tracas du quotidien et du travail. Là-bas, j’arrête de penser à ma vie et je passe à autre chose le temps d’une classe. Je deviens cette femme qui sent qu’elle est capable de tout faire et qui veut toujours repousser ses limites.
3. Être dans son corps
Au travail, je suis généralement assise, à mon bureau, à créer des présentations pour Codmorse, à écrire des articles ou toutes autres tâches connexes. Bref, c’est mon cerveau qui bouge et qui force tout la journée. Outre mes doigts sur un clavier, ce n’est pas mon corps qui est le plus sollicité. Je n’ai pas un emploi physique. Ainsi, m’entraîner me ramène dans ce corps qui est à moi et fait en sorte que je m’y sens encore plus à la maison.
Bref, le gym m’a rendue plus heureuse
Le gym m’a transformée parce que je pense être encore plus une personne de bonne humeur, positive et amoureuse de la vie qu’avant. Avec mon énergie de plus, je sens que je peux faire plus de choses dans une journée. Avec le vide, je sens que je suis capable de me détacher davantage de mon travail et que je profite mieux de chaque instant. Avec ce corps que je comprends, je sens que je peux faire plus de choses et que je suis encore plus indépendante!
Les photos sont de Claudia Morin-Arbour et elles furent prises au Machina, mon gym dans le Mile-End de Montréal!