Je me sens à la croisée des chemins. Autant j’aime ça, autant j’en ai peur. Depuis que la session collégiale d’automne est commencée, je me sens à la croisée des chemins. Comme si j’étais devant une route en Y et qu’il faut que je choisisse si je vais à gauche ou à droite. Misère. Je dois choisir tout de suite?

(À lire: Des activités à faire en novembre pour ne pas s'ennuyer)

Je regarde par la fenêtre de ma chambre. On est en novembre. Novembre, c’est ma fête bientôt. Le temps. Le temps va trop vite. Qu’est-ce que je veux? Est-ce que je suis heureuse? Chaque fois c’est la même comptine. Quand l’hiver finit, l’été arrive et j’ai l’impression que je reviens aux sources. Quand l’automne arrive, j’ai ce triste mépris qui va m’habiter jusqu’à ce que les fleurs reviennent. Toutefois, cette croisée des chemins je la sens différente des autres. On dirait que je prends plus conscience du pouvoir que je peux exercer sur ma vie. Comme un feu de Bengale, c’est retrouver le sentiment d’euphorie qui m’a habité durant tout l’été et qui m’a fait sentir que je pouvais repousser mes limites. Je commence à me sentir un peu plus en possession de mes moyens. Je me sens capable d’accomplir les objectifs de vie que j’ai envie de réaliser. 

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Comme un feu de Bengale, c’est comme ça que je me sens. Un feu de Bengale c’est beau quand ça s’allume, je trouve que c’est comme un feu d’artifice personnel. Faut que je trouve ce qui m’allume. Je n’ai pas entièrement trouvé la réponse, mais je dois une partie de la réponse au blogue. Il me permet de m’exprimer et de pratiquer l’une de mes plus grandes passions : l’écriture. Je ne croyais pas autant aimé cela et je vois le véritable impact que l’écriture a sur ma vie. J’aime te raconter ce qui se passe dans ma caboche, te raconter comment sont mes journées rocambolesques. 

Mes dix-neuf ans me font percevoir les prochains moments de l’année qui arrivent comme un vent de renouveau. Si j’avais un carnet et un crayon, j’y écrirais que je veux juste être bien avec le monde que j’aime et être en santé. Pour ce qui est de mes rêves, j’y inscrirais que je veux continuer à écrire pour le blogue et que j’aimerais savoir un peu plus vers où je veux aller et voyager. Si j’avais un carnet et un crayon, j’y écrirais en tout petit que je veux un amoureux. Je l’écrirais en tout petit parce que ce n’est plus en tête de ma liste, j’ai compris qu’à trop forcer les choses, on n’arrive pas à grand-chose dans ses histoires de cœur. Toutefois, la porte n’est pas fermée. Cependant, je n’ai pas à ma disposition un carnet et un crayon, mais bien le clavier de mon vieil ordinateur. À l’aide de celui-ci, je tape, j’efface et je corrige mes propos. Si j’avais l’occasion d’écrire, une seule et dernière chose pour ce billet, c'est que je ne pouvais pas mieux souhaiter pour mon anniversaire que de me sentir comme un feu de Bengale. 

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