Collectifcréatif : un défilé du cégep Marie-Victorin

Ça fait maintenant trois ans que je suis au Cégep Marie-Victorin en design de mode et trois ans que je vais voir le défilé. Cette année est la dernière année pour que je puisse rêver, car l’année prochaine ce sera mon tour.

Étudier en design de mode, comme n’importe quel autre programme, demande du travail. Mais c’est un des programmes au Cégep qui demande la plus grande charge de travail. Il faut trouver des idées, faire des recherches d’images d’inspiration pour élaborer des concepts pour des collections. Cela reste simple, mais demande du temps. Le temps que tu utilises pour faire tes recherches, tu le perds pour faire les coutures de ton manteau. Puis pendant que tu recommences et recommences tes coutures de manteau, car tu n’es pas satisfait, tu perds du temps pour finir ton patron à l’ordinateur. Puis là, un bogue à l’ordi, tu perds alors ce que tu as fait en une heure. Avec ce stress, il t’arrive de perdre ta clé USB entre temps. Tu stresses encore et encore.

Mais je pense que ce que je décris là n’est rien comparativement à ce que les étudiants de dernière année ont vécu. Ils créent leurs minis collections pour le défilé de fin d’année en plus d’avoir aussi leurs examens des autres cours, d’autres remises de projets, le porte-folio qui regroupe tes 3 ou 4 années en design de mode, etc. J’ai à peine vu mes amis, mais quand je les voyais, ils étaient stressés. Ils ont eu une année à pleurer, à rire, à faire des nuits blanches pour enfin remettre leurs collections 10 minutes avant l’heure de remise. Ouf !

Source : theknot.com

Mais enfin, le 11 mai, le résultat de leur année de travail est enfin dévoilé au défilé. Cette année, il s’est déroulé au centre des sciences de Montréal, une première, car les années passées, il se déroulait au cégep. D’autres programmes y étaient intégrés, comme celui de musique, graphisme, commercialisation et plusieurs autres.

Pour voir d’autres photos, il y en a ici d’un photographe professionnel, Sébastien Roy.

Se rendre à la fin est une fierté. Les vêtements sont magnifiques et sont dignes d’un défilé haute couture. En trois ans et quatre ans pour d’autres, ils se rendent à ce niveau. Puis, il y en a qui ne savaient même pas coudre et dessiner en commençant cette technique. C’est magique!

Alors, rendez-vous l’année prochaine!? J’ai si hâte!