Je viens tout juste de terminer la lecture de « J’adore Rome ». Je me dois d’être honnête avec vous, j’ai peiné pour achever ce livre. Alors qu’elles auraient dû me garder en haleine jusqu’au dénouement de l’histoire, les 100 dernières pages m’ont paru interminables. Bien que j’aimais, au départ, la direction que prenait le roman, le virage vers l’intrigue policière a pour moi été raté.
Je n’enlève rien à l’auteure et surtout à la qualité de la recherche qu’elle a effectuée pour bâtir ce roman. Toutes ces informations concernant l’industrie de la mode et de la culture italienne ont certainement fait grandir ce rêve que j’entretiens d’un jour marcher dans les rues de Rome.
Source: archambault.ca
La description des vêtements aussi était tout à fait remarquable. On arrivait presqu’à toucher les tissus avec nos yeux. On sent qu’Isabelle Laflèche entretient une réelle passion pour la mode et la confection des vêtements. Les scènes lors desquelles Catherine découvre les boutiques vintages et leurs multiples trésors m’ont certainement donné envie d’aller dévaliser les garde-robes de mes grands-mères. Elles m’ont aussi poussée à mettre un effort supplémentaire dans la sélection de mes tenues le matin.
Là où j’ai été déçue cependant, c'est dans la construction des personnages. La narration m’a semblé très dépersonnalisée. Par moments, on aurait dit que je lisais un article de journal plutôt qu’un livre de fiction tellement le ton était affirmatif et objectif. Je n’ai pas pu, à travers ces quelques 400 pages, développé un lien d’attachement avec les personnages. Ils m’ont paru vachement stéréotypés et les dialogues sonnaient, pour la plupart, très faux.
L’écriture manquait de fluidité selon moi. Le lyrisme était carrément absent. Lorsque je lis, j’aime qu’on me montre plutôt qu’on m’explique. J’apprécie qu’une oeuvre ait un second degré qui me permette d’imaginer et de m’évader, de lire entre les lignes et de voir plus loin que les mots. J’aime pouvoir ressentir ce que les personnages ressentent. Si on ne fait que m’indiquer qu’une femme est triste, je ne peux pas partager sa tristesse, je me limite à enregistrer l’information, sans qu’elle me touche réellement.
Je ne considère pas que « J’adore Rome » est un roman complètement raté tout de même. J’admets que l’auteure a de grands talents de conteuse et que l’intrigue était bien montée. Un travail plus minutieux quant au choix des mots aurait cependant était profitable à mon avis.
Je vous invite à partager vos impressions avec moi? Qu’en avez-vous pensé? Êtes-vous d’accord avec ma critique? Nous souhaitons vraiment lire vos commentaires !
Notre prochaine lecture...
Source: RenaudBray
La prochaine lecture que je vous propose n’est pas du tout dans le même registre. J’ai décidé de vous emmener vers un côté plus sombre de la littérature avec un thriller noir. Le roman s’intitule « Bienvenue à Meurtreville ». Il s’agit d’un livre écrit par André Marois, relatant une série de meurtres qui surviennent dans un petit village tranquille de Lanaudière. Entretemps, n'oubliez pas de partager vos photos sur Instagram avec le #ClubDeLectureLC
Bonne lecture! On s'en reparle dans 2 semaines!