Bon, c’est terminé, le temps des Fêtes est derrière nous. Mon bilan est positif. Je me suis cependant questionnée durant cette période. Suis-je démodée d’aimer Noël? On dirait que c’est plus tendance de dire qu’on déteste Noël. Tous les magazines y vont de leurs conseils pour survivre au souper dans la belle-famille, à la soirée chez tante Huguette qui radote un peu, à la course folle des emplettes, aux préparatifs, etc.
Source : Facebook de Christine Fauteux
Oui, c’est parfois exigeant. Dans mon ex belle-famille, c’était pas évident. Durant plus de 20 ans, j’y suis allée et j’avoue que parfois le cœur n’y était pas. Le temps des Fêtes fait constater que chaque famille a ses coutumes, sa façon de faire. Tomber un jour dans une famille qui n’est pas vraiment la nôtre nous confronte. On doit s’y adapter, tenter de s’y intégrer. Finalement, avec le recul, je constate que j’en conserve de bons souvenirs. Il faut parfois sortir de sa zone de confort.
Donc, après vérification avec moi-même… j’aime le temps des Fêtes. Ce matin, j’ai mal aux jambes, je suis un peu fatiguée. Vingt personnes à table, c’est du monde. Une belle tablée de jeunes et moins jeunes réunis. Ça parle fort, ça discute puis ça ne part plus à cause du bonheur d’être réunis.
À Noël : journée avec mes filles. C’est rare qu’on se retrouve toutes en pyjama au petit déjeuner. On a chillé comme elles disent. On a ouvert nos cadeaux. Je les ai vues apprécier, rire, redevenir de petites filles. Notre dernière recrue, Émile (16 mois) a évidemment été le clou de ce temps des Fêtes. Émile nous amène là où on ne va plus souvent. Dans les petites choses. Tous assis par terre, à rire aux éclats. J’avais presqu’oublié que c’est dans les petites choses que les grands bonheurs habitent. Alors si Noël a servi au moins à cela, je continue de croire que l’effort en vaut la peine.
Finalement, la grande question. À quoi ressemblerait la vie si nous ne fêtions rien du tout ? Pensez-y… Vous aurez hâte au prochain Noël.