Bonsoir Bébé,
On se pose un peu… ici, maintenant? Je sais que tu as tant de doutes depuis que je suis revenu à tes côtés. J’ai envie de te parler, de te dire des vérités dans ce monde de faux. Je t’aime, tu sais, et je t’aimerai toujours. Tu es l’amour de ma vie. Nous sommes bien ensemble et je te désire encore plus qu’au premier jour. Je t’aime, je le sais. Toi, tu en douteras à partir de maintenant et à jamais.
Tu sais, elle, l’autre, celle que tu détestes, je l’ai revue cette semaine et ma blessure s’est ouverte à nouveau. Je l’ai revue à l’école de nos enfants et à distance, et mon cœur a chaviré. Je t’aime, mais, malheureusement, je l’aime aussi. Je l’aime vraiment pour autant la détester. Je ne reviendrai jamais auprès d’elle, je n’ouvrirai jamais ma porte à la moindre discussion, au moindre mot entre nous, par amour pour moi. Je ne te quitte pas ce soir, mon amour. Je te dis que mon cœur saigne de l’aimer encore, malgré le mal qu’elle m’a fait.
Je te dis pardon de ne pouvoir que te choisir, je ne suis pas le commandant de ce navire. Je te choisis parce que je t’aime et que tu m’aimes, et que, nous deux, avant elle, c’était sain. Je te garderai à mes côtés à jamais, mais tu dois savoir qu’elle ne partira jamais au complet. Qu’à chaque fois que je la croiserai, mes yeux deviendront humides.
Je déteste l’aimer, tu sais, mon amour. Je déteste de te faire ça et de nous faire ça. C’est à toi que je pense quand nous faisons l’amour, je saurais le jurer. C’est à toi que je pense quand je t’embrasse, tu es la femme de ma vie. Cette femme n’a été qu’un chapitre, mais son chapitre est une partie de mon livre que je revis parfois. Elle est mes larmes et, toi, mon sourire. Elle est mes tourments et, toi, mon confort. Elle est ma peine, tu es ma joie… mais elle est là, parfois rarement, parfois souvent. J’ai quitté nos vérités pour ses mensonges et je n’en suis pas fier, sache-le. Je dis merci à Dieu, en qui je ne crois pas, que tu sois encore là pour moi.
J’ai aimé une femme qui n’existait pas, une femme malade qui le nie à chaque fois. J’ai aimé une femme qui m’a aimé à travers cette maladie, mais qui m’a tellement blessé. J’ai aimé une femme qui aime facilement, plus d’un homme à la fois. J’ai aimé une femme qui a menti sur presque tout, me dépeignant un amour trop grand pour nous. Cette femme, un jour, je l’ai choisie, mais jamais comme toi, à jamais et uniquement.
Par cette blessure, je suis retourné vers toi instinctivement et par amour. De cette blessure, tu as tenté de me guérir par ton amour immense. Ce soir, mon amour, la seule vérité, c’est que jamais je ne guérirai. Pardonne-moi, pardonne-le. Je t’aime, tu sais, et je continuerai. Mais, ce soir, je t’aime comme ça, dans la plus dure des vérités. Tu mérites d’être la seule et, avec moi, tu ne le seras jamais totalement. Il y a toi, il y a moi, et il y a toute cette histoire qui m’envahit parfois ou souvent. Ne me quitte pas, même si nous ne sommes plus totalement seuls.
Je veux que tu restes. Je veux que tu m’aimes… encore. Pardon.