C’est dans les temps les plus difficiles que nous nous apercevons de la richesse que nous avons d’avoir accès à autant d’organismes communautaires dans notre belle province. La pandémie n’a pas seulement affecté la santé mentale de certains d’entre nous, elle a pu occasionner plusieurs maux de tête à certains d’entre nous. Nous voyant maintenant contraints à voir nos payes diminuées dues aux confinements à répétition et dans l’obligation de bénéficier de la PCU ou une de ses nombreuses cousines, PCRE, PCREPA. Certains ont dû se tourner vers des organismes tels que Moisson Québec pour bénéficier d’aide alimentaire, chose qu’ils n’auraient jamais pensé avoir à faire.
Mais ces organismes d’aide à la population n’auraient pas lieu d’être s’ils ne pouvaient pas compter sur l’aide de leurs précieux bénévoles.
Source de l'image : FCABQ
Depuis mes 24 ans, je suis coordonnatrice et bénévole dans un organisme communautaire, chose dont je n’aurais jamais pensé faire avant. En m’impliquant tout d’abord comme coordonnatrice, j’ai appris à connaître les rudiments du bénévolat ainsi que les bénévoles. Lorsque les bénévoles me parlaient et m’expliquaient les raisons pour lesquelles ils faisaient du bénévolat un peu partout, pas seulement dans mon organisme, j’étais épatée. Je voyais dans leurs yeux et dans leur cœur, le bonheur que cela pouvait leur octroyer d’aider leur prochain. Ainsi, j’ai à mon tour décidé de l’essayer et je peux maintenant vous dire quel effet fantastique que cela fait. Donner à ceux qui en ont vraiment besoin sans rien attendre en retour. Il n’y a rien de plus enrichissant pour le développement personnel selon moi.
En tant que coordonnatrice, je me dois de veiller au bien-être de mes 70 bénévoles. Même si je suis étudiante en administration des affaires, je peux vous affirmer que gérer du personnel vs gérer des bénévoles c’est deux choses complètement différentes! Les employés ont besoin de travailler pour payer leurs factures, c’est leur gagne-pain. Tandis que les bénévoles le font simplement par pur plaisir et générosité. Si cela ne leur convient plus, ils quittent tout simplement.
En plus d’aider les autres, ils s’aident eux-mêmes. En effet, selon une étude menée par la Fédération des centres d’actions bénévoles, en novembre 2020, 77% des répondants ont affirmé que le fait de s’être impliqués a eu un effet positif sur leur bien-être psychologique. Sortir de son isolement en aidant son prochain, quoi de plus gratifiant.
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La phrase que j’entends le plus souvent, c’est je ferais du bénévolat si j’avais le temps! Mais saviez-vous qu’on n’a pas besoin de s’engager comme on s’enrôlait dans l’armée ? Si jamais vous avez l’opportunité, de donner, ne serait-ce qu’une heure dans un organisme qui vous tient à cœur, je peux vous garantir qu’en tant que coordonnatrice d’un OSBL qu’ils vous seront reconnaissants. La pérennité des organismes communautaires réside dans l’implication des bénévoles, sans eux, nous ne pourrions accomplir notre mission.
Si vous avez la chance un jour de croiser un bénévole, remerciez-les sincèrement, car la plus belle paye que nous avons, c’est de voir la reconnaissance et la sincérité dans les yeux des bénéficiaires.