Ces pauses simples qu’on ne se permet pas

Quand on pense à prendre une pause, la première idée qui nous vient en tête est celle d’un voyage. Je vous l’accorde, c’est probablement la meilleure façon de s’évader. Mais, quand il est temps de s’arrêter et de mettre un stop au rythme effréné de notre vie un petit instant, il n’est pas nécessaire de partir à l’autre bout du monde. Voici quelques trucs pour se permettre une pause sans aucune organisation. 

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Se garder un dimanche ou un weekend complet pour ne rien faire peut paraître simpliste, mais c’est de loin le genre de moment qu’il nous faut parfois pour repartir la semaine du bon pied. Rester en pyjama pour lire un bon livre, écouter en entier la dernière saison de notre émission favorite sur Netflix, prendre le temps de faire quelque chose que vous faites toujours passer après les études ou le travail est nécessaire. La chose la plus difficile lorsque je m’arrête, ne serait-ce que le temps d’une journée, c’est la culpabilité. C’est plutôt rare qu’il n’y ait vraiment rien sur ma liste de choses à faire et toute autre occupation me semble alors inutile. Même lors des journées de congé, si je n’en profite pas pour voir des amis, faire une activité ou aller manger au restaurant, j’ai l’impression de gaspiller mon temps. 

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Il faut donc commencer par se permettre un moment de détente. Dans la vie, il est aussi primordial de prendre des instants sans penser aux prochaines étapes à venir, à seulement laisser la vie faire son œuvre après avoir bûché pour des objectifs qu’on veut atteindre, parce qu’on se concentre parfois tellement sur une seule chose qu’on oublie le reste et notre santé, notre repos ou nos loisirs en sont souvent les plus affectés. 

Si vous êtes comme moi, vous planifiez chaque seconde de chaque journée pour le mois à venir. C’est loin d’être une mauvaise chose, mais j’ai appris avec le temps que c’est parfois plus angoissant et décourageant d’être à ce point prévoyante. Ainsi, j’ai pris l’habitude de toujours me garder une ou deux journées pendant lesquelles je ne fais absolument rien et cela fonctionne très bien dans mon cas. 

Et puisque ces journées ne sont parfois pas suffisantes pour recharger mes batteries, je me suis récemment permis une longue pause d’un mois. Un mois à ne pas écrire, un mois à ne fixer aucun rendez-vous et à seulement travailler, car il n’est pas toujours possible de tout arrêter. Je me suis d’abord sentie paresseuse et lâche, mais croyez-moi, ce mois de pause a été aussi rafraîchissant qu’un voyage dans le sud, et ce, sans aucune dépense.

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