Vendredi en fin d’après-midi, le soleil plombe sur les citadins. Rue Beaubien, la foule est active, comme revitalisée par le beau temps. La température est idéale, surtout pour un 5@7 d’un lancement de collection printemps/été. À la boutique 363, le Pop Up mensuel attire les curieux.
Le concept est simple : la boutique 363 (dont on vous a parlé juste ICI) invite 3-4 designers par mois à exposer leurs créations. Parmi les vêtements et accessoires réguliers, des pièces de créateurs locaux s’immiscent. Donner de l’exposure à de jeunes designers, c’est carrément génial. + 1 boutique 363!
Vendredi 3 avril, donc, je me rends au Pop Up. Verre de rosé à la main, je me mets à fouiner les collections. Mon constat : la relève de créateurs québécois a de quoi faire peur aux créateurs plus établis. Ils sont jeunes, ils se démarquent et ils sont extrêmement soucieux de la qualité de leurs produits. Chose certaine, les designers à la boutique 363 méritent leur place.
Source: Boutique 363
Première surprise : les sacs Les Gamines. Ils sont cutes, originaux et versatiles. Les plus gros sont parfaits pour traîner cahiers, crayons et laptop à l’école. Les plus petits, eux, d’une grosseur idéale pour les sorties au resto ou au bar (et n’amener qu’argent et cellulaire).
Née en août dernier, la compagnie Les Gamines est encore en pleine croissance. L’entrepreneure derrière le projet, Gabrielle, a des idées plein la tête, des inspirations qui donnent envie de célébrer notre inner child. Refaire vivre son esprit de gamine en étant complètement à l’aise et ouverte, c’est possible et on vous le conseille!
Source: Facebook Les Gamines
Source: Facebook Les Gamines
Deuxième compagnie à découvrir : Once Again et ses t-shirts funky. Inspirée du mode de vie urbain et de l’art, la compagnie utilise des textiles écoéquitables (recyclés ou organiques), fruit d’une démarche socialement responsable. Marier mode et conscience sociale, voilà le mandat de Once Again.
Mes t-shirts prefs :
Source: Facebook Once Again
Source: Facebook Once Again
J’aime leur design ethnique, la couleur riche et la facilité avec laquelle ils s’agencent. Once Again : à découvrir asap!
Troisième créateur et de loin mon coup de cœur : bad Ōld dayz. Avec son concept de DIY, l’artisan invite à la récupération textile. L’idée est simple : en plus d’offrir certaines pièces de base, les clients peuvent créer eux-mêmes des vêtements et accessoires personnalisés. En rencontrant directement l’artisan à l’Āppartelier, chaque client est en mesure d’avoir une pièce unique à laquelle il aura lui-même contribué. Pretty nice!
À la boutique 363, ce sont les porte-cartes (pōcket), les coat en jeans (cōāt de jēāns) et les bucket hats (chapō) qui ont attiré mon attention. Chacun de ces items est différent et c'est ce qui fait la beauté de la compagnie. Pièces uniques, style singulier et qualité irréprochable: bad Ōld dayz tout craché.
Et pour ceux qui ont la vue bien aiguisée, bad Ōld dayz a effectivement son propre vocabulaire, son univers bien à lui. Jeune entrepreneur avec une nouvelle vision de la couture (vision où polyvalence et accessibilité dominent), bad Ōld dayz brise les consensus et fait plaisir aux plus éclectiques d'entre nous.
Raison de plus de connaître le créateur: des projets super intéressants s'en viennent, notamment une série web. Stay tuned! Ça s'annonce big.
Source: René Bellefeuille
Source: René Bellefeuille
Source: René Bellefeuille