Ce maudit sentiment de l’imposteur

Je pratique la profession enseignante depuis plusieurs années. Depuis quelque temps, je ressens le besoin de découvrir de nouveaux horizons. Je me suis remémoré dernièrement que l’écriture est une passion pour moi depuis mon enfance. Pourtant, j’avais oublié… Comme un petit enfant qui sommeille en moi, ce talent inné était présent, bien que négligé.

J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et de développer ce talent que j’avais déjà. Ce faisant, j’ai découvert que l’écriture est vraiment une passion pour moi. Pendant mon cheminement, j’ai rencontré de merveilleuses personnes qui partagent cet amour de l’écriture. Elles ont partagé des stratégies. Elles m’ont donné des formations. Elles m’ont donné tous les outils susceptibles de m’aider à réussir.

L’aboutissement : j’ai changé ma vision professionnelle et ce changement a eu un impact sur tous les autres aspects de ma vie.

Récemment, je suis nouvellement arrivée dans une industrie, qui, il n’y a pas si longtemps, m’était inconnue. J’ai toutes les compétences pour exercer ce métier. Par contre, il y a cette maudite peur de ne pas être à la hauteur qui m’empoisonne la vie. Par exemple, la peur de ne pas être la meilleure pour effectuer un mandat, la peur de ne pas tout savoir, la peur d’échapper un aspect important, la peur de ne pas être aimé, la peur…

Ce sentiment constant de peur se nomme le sentiment de l’imposteur, et il a comme objectif de te laisser figer et de t’empêcher de progresser. Il peut même te rendre malade. Il faut donc changer son discours interne et être transparente dans les communications que nous entretenons avec les clients pour éviter les malentendus.

Comment éviter ce sentiment de l’imposteur?

• Les attentes du client doivent être claires dès le début.
• Nous devons également être limpides, mais aussi transparents dans nos communications.
• En prenant conscience que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde.
• En prodiguant le meilleur service professionnel dont nous sommes capables.
• En priorisant les tâches par degré d’importance.
• En étant irréprochable dans toutes ses actions.
• En faisant de son mieux, mais il faut absolument lâcher prise.

Je pense que, nous, les femmes, nous avons tendance à minimiser le travail que nous faisons, et nous avons tendance à avoir un discours interne négatif. Au contraire, nous devrions célébrer le fait que nous décidions que le statu quo ne soit pas une option en affrontant la vie et tout ce que ça implique.

Une conciliation adéquate travail-famille nous amènerait à maximiser le temps de ce que nous passons avec notre famille pour être ressourcés et nous permettre de pratiquer notre profession à la hauteur de nos aspirations. Le problème étant que, souvent, nous sommes excessivement exigeants envers nous-mêmes et nous avons des attentes irréalistes. C’est le duo parfait pour développer ce sentiment.

En gérant plus efficacement son temps, ses attentes, les attentes du client et ses sentiments, nous sommes plus en mesure d’effectuer un travail qui va satisfaire tout le monde et éviter cette sensation d’être un imposteur.

Image de couverture d'Hannah Wei