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Oui, c’est certain, on va se le dire, ça va mal. On peut tous se mettre d’accord là-dessus. Veux-tu une belle énumération? Non? En voilà une pareille : COVID-19, la mort de George Floyd, la nouvelle vague de dénonciations au Québec, l’explosion de Beyrouth et j’en passe.
Oui, ça va mal.
Par contre, j’aime bien la vidéo au ton humoristique de Pierre-Yves Roy-Desmarais où il chante « ça va mal » avec de la bonne humeur tout en souriant. Je m'explique.
C’est gros ce que l’on vit, on s’essouffle événement après événement.
C’est bouleversant.
Mais c’est sain tous ces bouleversements-là.
Quand tu prends le temps d’y penser un peu, on met le doigt où ça fait mal, où ça tourne pas rond dans notre société.
COVID-19 au Québec ; c’était le temps que l’on se rendre compte de l’importance du travail de chacun. C’était le temps qu’on pense plus en communauté, qu’on prenne le temps de s’arrêter. C’était le temps de faire quelque chose pour nos aînées.
La mort de George Floyd: le racisme n’a jamais eu sa place, il faut que ça cesse pour de bon avec l’entremise de mouvement comme #blacklivesmatter.
La vague de dénonciations au Québec: la notion de consentement est abordée en long et en large, il y a une compréhension plus globale et du même coup le respect de la femme progresse. Ça fait du bien.
L’explosion de Beyrouth : Il n’y a plus de place pour les gouvernements corrompus. La population n’en peut plus…
C’est sain ces périodes plus creuses là. Il y a beaucoup de remises en question et sérieux, c’est correct, c’est même positif, je pense.
Je dirais même ENFIN.
Enfin, on se réveille. Il y a comme un éveil collectif ET ça, c’est juste beau.
Un éveil qui s’enligne vers quelque chose de plus vrai, on se parle pour de vrai.
C’est peut-être spécial en ce moment, l’ambiance et l’énergie n’est peut-être pas au top, c’est certain. Ça fait mal vivre ça. Ça fait mal remettre en question.
Ça peut paraître cliché, mais « Après la pluie vient le beau temps ». Et je pense que l’on avait besoin non pas d’une petite pluie, mais d’une bonne tempête.
On va reconstruire.
On va reconstruire avec force parce que nos bases vont tellement être plus solides en tant qu’être humain.
Plus j’y pense et plus je me dis que c’était le temps que ça aille mal.
On était peut-être dû pour une thérapie sociétale et je sens que l’humanité gagne petit à petit du terrain.
Je me questionne beaucoup dans ma petite tête, ça y va par là.
Mais c’est ça qui se passe et je l’accueille. C’est sain. C’est normal.
C’est aussi sain de se répéter que : « La vie fait bien les choses. » Parce que oui, elle fait bien les choses en sapristi.
Ce que l’on vit présentement, nous avons sûrement à le vivre, point à là ligne.
Je veux juste mentionner que j’ai écrit ces petits mots-là avec le son du fleuve, une Corona à la main et le soleil qui se cache tranquillement derrière les nuages.
Si ça, ce n’est pas beau, je me demande bien c’est quoi. Revenir à l’essentiel, c’est ça aussi.
Bye là.
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