Généralement, tenter de devenir un adulte socialement responsable apporte son lot de malaises assez mémorables. Qui n’a jamais pris une grande inspiration en espérant que le moment se termine TRÈS rapidement ?
Pour les sceptiques et dans le but de vous illustrer ce sympathique phénomène, nous allons prendre un exemple classique soit le malaise du stationnement:

Vous avez une rencontre ou un rendez-vous avec une connaissance, un collègue ou un patron (le genre de personne que tu devrais saluer par politesse si tu le croises dans un magasin, mais tu changes plutôt d’allée pour ne pas le faire…). À la fin, vous vous dites « bye », MAIS pour une raison inconnue, vos voitures sont stationnées dans la même direction...Aucun moyen de s’en sortir, vous avez déjà commencé à marcher!

La solution : marcher très rapidement pour créer de la distance ou trop lentement pour éviter de rester côte à côte et vivre ce foutu malaise parce que vous n’avez plus rien à lui dire et n’avez pas assez de temps pour commencer une conversation sur le beau/mauvais temps…

Peut-être qu’à partir d’ici, certains commencent à se reconnaître?

Il semblerait que la route de la vingtaine soit parsemée de moments comme celui-ci pour lesquels nous
n’avons jamais été préparés… En voici quelques-uns, question de vous rassurer un peu : vous n’êtes pas les seuls à vivre cela héhé!

L’épicerie:

À partir de combien d’articles, c’est impoli d’aller à la caisse rapide quand toutes les autres sont pleines?

Les bisous et les accolades réglementaires de salutation:

De quels côtés commencer ? Droite? Gauche ? (Le genre d’information primordiale que si peu de gens semblent savoir…)

Les courriels professionnels:

Comment ne pas paraître trop bête avec le classique « cordialement » ou trop enthousiaste avec les « sincères salutations »?  Lire et relire son courriel, tout ce stress, pour parfois se faire répondre un simple « OK » (...sérieux ?).

Il est vrai que de trouver un sens à tous ces moments qui nous font regretter le temps où notre mère prenait nos rendez-vous semble perdu d’avance. Toutefois , j’en viens à la conclusion que ceux qui semblent avoir la capacité de survivre et même d'éviter plus d’un moment potentiellement très « malaisant » l’ont probablement essayé à plusieurs reprises et, par le fait même, échoué quelques fois.

Les maladroits de ce monde sont des personnes qui essaient (un peu trop ou de la mauvaise manière), mais qui finalement deviendront probablement les gens à qui cela semble si facile d’interagir socialement.

Alors bonne nouvelle!

À tous ceux qui disent « toi aussi ! » au serveur quand il te dit bon appétit, ne perdez pas espoir !

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