As-tu déjà passé une nuit dans la rue?

Personnellement, la réponse à cette question est : « non ». Pourtant, c'est la triste réalité de plusieurs à Montréal, incluant des jeunes et des moins jeunes. Maintenant, pense à tous ces gens. Pense à la situation actuelle de la COVID et à l'hiver qui s'en vient. Difficile à imaginer leur réalité, n'est-ce pas?

C'est pourquoi les organismes comme Dans la rue sont si cruciaux présentement. Dans la rue, si tu n'es pas familier avec ce qu'ils font, c'est un organisme qui vient en aide aux jeunes, de 12 à 21 ans principalement, qui, tu l'auras deviné, se retrouvent à la rue. En ayant différents centres et fonctions (bunker, centre de jour, roulotte, appartements, service à la famille), leur mission est d'aider ces jeunes à s'en sortir et à intégrer la société, car ceux-ci se retrouvent sans domicile (ou dans une situation loin d'être souhaitable d'instabilité de logement) et ce, rarement par choix.

Les causes et les réalités de l’itinérance jeunesse sont différentes de celles de l’itinérance adulte, ce qui nécessite des solutions adaptées.

En temps de COVID, comment ça fonctionne?

Ça survit, parce que c'est un service essentiel. Mais comme nous tous, ils ont dû s'adapter. Des mesures sanitaires ont été ajoutées afin de protéger les jeunes, les employés et les bénévoles et certains services se sont vus annulés temporairement. Ça n'a pas empêché l'organisme d'accueillir dans ses différents services des centaines de jeunes depuis le début de la crise.

Des événements repoussés

Cette année aurait marqué la 4e édition de l'événement Une nuit Dans la rue où les participants sont appelés à passer une nuit dans la rue tout en levant des fonds pour l'organisme. Tu comprendras que l'édition 2020 a dû être annulée en raison de la pandémie. Ainsi, une de leur importante levée de fonds n'aura pas lieu, malgré non seulement continuer leurs activités quotidiennes, mais également être encore plus essentiel durant une crise mondiale du genre. Ils ont besoin de nous. Les jeunes ont besoin de nous.

Je vous encourage ainsi fortement à faire un don à l'organisme, car comme l'a si bien dit Denis Coderre, porte-parole d'Une nuit Dans la rue, au début de la vidéo ci-haut: « Une communauté qui ne s'occupe pas de ses enfants et de ses jeunes, c'est une communauté sans âme. »

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*À noter que nous n'avons pas reçu d'argent pour cet article. C'est tout simplement une cause qui nous tient à coeur.