Ça fait quelques années maintenant que l'on voit des nouvelles tendances de consommation prendre de l'ampleur: le slow fashion est probablement la plus connue, mais il en existe toutes sortes comme le slow life, le slow food, la slow déco, le slow work et même le slow travel. Une chose les réunit tous: prendre son temps. Que ce soit dans la conception à la consommation, un souci de faire durer les biens matériels à travers le temps est essentiel. C'est vrai aussi au niveau de la consommation. Ce que l'on veut c'est consommer moins, mais mieux.
Mais pour faire du slow travel, c'est vrai, il faut avoir du temps. C'est pourquoi il y a autant de jeunes diplômés qui partent en voyage à la fin de leur baccalauréat pour pouvoir réellement en profiter et même avoir la chance de vivre à l'étranger. Personnellement, la seule fois où je peux dire avoir fait du slow travel, c'est quand je suis partie en échange le temps d'une session à l'université au Royaume-Uni (la meilleure expérience de ma vie d'ailleurs). Sinon, j'ai la mauvaise habitude de vouloir visiter le plus de choses en peu de temps. Je suis certaine que je ne suis pas la seule. Par contre, l'avantage du slow travel est que tu peux vraiment vivre comme les locaux et t'intégrer à la culture. Oui, il y a les attractions à voir absolument (Paris ne serait pas Paris sans la tour Eiffel), mais il y a bien plus que ça. Et plus tu prends le temps de profiter, tu as le temps de vivre. Tout simplement.
Durant mon échange, j'ai intégré la culture britannique. Vivre avec des colocataires venant tous de différentes villes du Royaume-Uni a été enrichissant d'une façon différente que si je n'avais que voyagé dans le pays. J'ai pu goûter à des plats typiques, apprendre le vrai langage utilisé (avec leurs accents en plus, c'était divertissant!), sortir dans des bars que seuls les locaux connaissaient (pas d'attrape-touriste pour moi). Bon, c'est vrai, ce n'est pas le pays le plus dépaysant, mais imagine vivre la même expérience, mais quelque part en Asie, en Afrique ou en Océanie!
Source image: Unsplash
À y repenser, s'il y a bien quelque chose que j'aurais aimé faire plus tôt dans mon parcours, c'est de prendre le temps de voir mes options. Plus jeune, je n'avais pas de responsabilités qui me rattachaient à Montréal autant que j'en aurai dans les années à venir (si chum et enfants il y aura, par exemple!). Oui, l'université m'a formée, mais elle l'aurait encore plus fait si je m'étais ouverte aux différentes possibilités, pas juste au traditionnel échange étudiant. Maintenant, à la place de prendre un gap year et de voyager, tu pourrais avancer tes études en même temps parce qu'il existe des programmes qui savent à quel point c'est important de se faire former, oui par l'université, mais également en étant ouvert sur le monde. Rencontrer des locaux, apprendre à vivre différemment. Reconnaitre les différences qui font de notre monde un endroit si merveilleux.
J'ai récemment eu vent que la Faculté des sciences de l'administration (FSA ULaval) avait une particulièrement grande offre à ce niveau. Oui, il y a le classique échange étudiant, mais il y a aussi des courts séjours d'été, des missions commerciales de trois semaines, des cours qui incluent un séjour en Colombie d'une semaine (quoi?!), des stages, double diplôme, etc. En veux-tu des possibilités? En v'là! Des fois, quand je vois ce genre de programme, ça me donne envie de retourner à l'université pour vivre ce genre d'expérience, de me forcer à trouver des opportunités de vie irremplaçables.
Et oui, étudier la gestion, c’est vaste et le bac de FSA ULaval offre 19 concentrations avec des cours en français et/ou en anglais, en classe et/ou en ligne. Disons qu'ils sont assez flexibles et que tu peux créer ton horaire comme il te plait! FSA ULaval a également plus de 100 partenaires, dans plus de 40 pays. Si tu as peur de te sentir trop restreint dans tes choix en t'inscrivant à l'université, sache que ça n'a pas besoin d'être le cas.