Et je suis là, à fixer mon écran de cell à me demander si je t’écris ou pas. J'ai pas envie de tout gâcher : je suis bien avec toi, mais c’est compliqué, parce que j’ai tout le temps le goût de te parler, de savoir ce que tu fais. Mais de l’autre bord, j’aimerais ça que tu penses à moi des fois et pas juste parce qu’il y a des photos de ma face qui inondent ton Snapchat.
Je ne suis pas dépendante affective, loin de là, c’est juste que j’avais oublié c’était quoi d’avoir quelqu’un qui prend soin de moi, même si c’est juste le temps d’une nuit, parce que c’est tout ce que nos horaires permettent. Pis surtout, j’ai l’impression qu’avec toi, c’est tellement simple et quand je prends le temps d’y réfléchir 30 secondes, je me rends compte qu’entre nous, ça l’a toujours été.
Je veux pas te faire peur, fais-toi s’en pas, c’est vraiment pas une déclaration d’amour que je te fais-là. Sauf que je pense que c’est relativement important de dire aux gens avec qui on est bien, qu’on l’est pour de vrai. Parce que oui, je suis tannée d’être bien pour de faux, mais je ne m’en rendais pas compte avant que tu me serres fort contre toi.
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Je voulais juste que tu saches que je me sens bien quand je suis avec toi, que j’aime la personne que je suis quand tu n’es pas loin. C’est tout, il n’y a strictement rien de plus à dire. Comme quoi le bonheur c’est peut-être seulement une illusion, jusqu’à temps qu’on se rappelle vraiment de ce que ça fait comme sensation. Pas le bonheur à l’état pur, on n’est pas rendu là, mais juste les petits bonheurs qui composent la vie, pis oui, l’attraction qu’il y a entre ton corps et le mien en font partie. Ça, c’est indéniable.
Je ne dis pas qu’on va finir notre vie ensemble, parce que qui sait, peut-être que je ne fais pas l’affaire : que je ne respecte pas les critères de sélection de tes parents, que je ne suis jamais à la maison, que j’arrive trop tard, que je ne cuisine pas assez, que je passe trop de temps à gauche, à droite ou whatever. Peut-être que je suis juste le genre de personne que tu invites à coucher et que tu gardes des fois pour déjeuner, mais que tu n’invites pas à souper. Ça se peut, ce sont des choses qui arrivent. Sauf que je continue de penser que les relations comme celles qu’on entretient méritent d’être vécues pis appréciées pleinement, peu importe ce que ça donne. On n’est pas encore assez vieux pour se casser la tête.
Bref, sache que j’apprécie ta présence pis tout ce qui va avec. À partir de là, on n'est même plus obligé d’en parler, je voulais juste que tu sois au courant.
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