Ajouter des cordes à son arc… au risque de s’embrouiller dedans!

Je n’ai pas le plus classique des parcours professionnels : CÉGEP en théâtre, baccalauréat en communication et boulot presque exclusivement dans les médias.

Dis comme ça, ça l’air parfait. Ne vous m’éprenez pas, je suis fière de mon parcours, mais si c’était à refaire, je ferais sûrement les choses de manière différente.

Tout au long de mes études, partout on me répétait : ajoute des cordes à ton arc, ça ne peut pas nuire…

En théorie, c’est vrai. En pratique, j’ai l’impression que oui ça peut nuire.

J’ai plusieurs passions et centres d’intérêt dans la vie.

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J’ai aussi un grand rêve, celui d’animer à la télévision. Plus je vieillis, plus à contrecœur, je me dis que je devrais mettre une croix là-dessus… ça sera mon regret de vie.

Pour pallier ce rêve, j’ai développé mes autres champs d’intérêt… j’ai ajouté des cordes à mon arc de vie.

Ayant développé la corde de l’animation en parallèle à celle du journalisme, je me retrouve un peu entre deux chaises, qui au final font que parfois je me ramasse les fesses à terre. Je ne suis pas spécialiste dans les deux, et mon cœur balance entre les deux constamment.

Comme j’ai principalement travaillé en média depuis la fin de mes études, bien que j’aie eu quelques contrats en communication. Encore là, je me retrouve entre ma chaise média, qui représente une passion et une expérience plus grande et la chaise communication, qui représente mon champ d’études. Ainsi, pour les postes en communication, j’ai maintenant un profil trop média. Cherchez l’erreur!

Je trouve juste dommage que les individus cherchent à mettre les autres dans des boîtes rigides, alors que la vie n’est pas rigide et qu’on peut très bien être doué dans plus d’un domaine ou maîtriser plus d’une corde.

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Un CV diversifié peut témoigner d'une certaine polyvalence, mais peut aussi donner l’impression d’être dissipé. Avoir plus d’une corde, c’est bien, mais trop en avoir ça semble être mal vu. Mais quel est donc ce nombre qui détermine le moment où ça ne sera plus un avantage, mais un boulet? À quel moment l’arc devient-il trop lourd?

Si c’était à refaire, je crois que je spécialiserais mon arc… J’aurais aimé qu’on me dise que sur papier trop de cordes, ce n’est pas toujours gagnant.

Avez-vous déjà eu l’impression qu’on vous plaçait dans un rôle unique, que vos expériences pouvaient vous nuire?

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