2022 : Des turbulences, à l’atterrissage réussi.

“La mort n’est pas la pire chose de la vie. Le pire, c’est ce qui meurt en nous quand on vit. ” – Albert Einstein

Il y a ce quelque chose que certains appellent le destin. Personnellement, je n’y ai jamais vraiment cru. Par contre, je crois que parfois, nos vies ont besoin d’être complètement chamboulées, chambardées et bouleversées pour nous replacer à l’endroit exact où nous sommes censés être.

Il semblerait que les mêmes situations se présentent à nous jusqu’à nous en ayons tiré une leçon, jusqu’à ce que nous ayons compris. Maline, cette vie! À ce sujet, Eckart Tolle a dit : “La souffrance est nécessaire jusqu’à ce que vous preniez conscience de son inutilité.” C’est donc penser que nous avons le pouvoir de faire de nos souffrances, notre plus grande force. C’est fascinant de voir même la symbolique de ces propos dans notre syntaxe française : le mal a dit pour la maladie. J’ai tout fait pour, j’étouffais. Lorsque nous ne prenons pas le temps et la peine de trouver un sens aux embûches qui se présentent sur notre route, nous passons à côté d’une occasion de grandir, et la vie se charge de nous le rappeler, d’une façon ou d’une autre.

Car chaque difficulté rencontrée doit être l’occasion d’un nouveau progrès, d’un nouvel apprentissage.

S’il y a une chance dans la vie, nous devons la prendre. Et s’il y a une leçon, nous devons l’apprendre. Il est facile de tomber dans le piège de l’injustice. Toutes les crises révèlent nos failles. Nous pouvons prétendre que nous n’avons rien à apprendre, que tout est de la faute de quelqu’un ou de quelque chose d’autre. Ou alors nous pouvons saisir cette opportunité pour nous engager dans notre vulnérabilité, apprendre de nos failles et de nos erreurs pour créer un monde meilleur pour nous-mêmes et les autres. À cet effet, il ne faut jamais sous-estimer le mouvement que l’on crée juste en avançant seul. Vous ne savez jamais quelles répercussions votre humilité et votre courage peuvent avoir sur les autres.

Ainsi, donc, si nous ne pouvons pas changer notre destin, du moins pouvons-nous l’accueillir, l’adapter, et peut-être amorcer une croissance intérieure, même au milieu de la tourmente. Viktor E. Frankl, psychiatre et neurologue ayant, enfant, survécu aux camps de concentration, disait qu’il faut chercher un but à ce que la vie nous offre, plutôt que de chercher uniquement le bonheur.

Puisque le bonheur en soi n’est pas un but.

Parce que le bonheur ne saurait être défini sans l’existence d’obstacles, de chambardements, de difficultés, de souffrances, de la douleur. Tout comme l’obscurité ne détruit pas la lumière, elle la définit.

Alors, pour 2023, peu importe ce que vous vivez, ce que vous avez vécu en 2022, je vous souhaite d’y trouver du sens. Je vous souhaite la sagesse de savoir quand partir et lâcher prise.

Je vous souhaite le courage de le faire.

Puis, je vous souhaite d’avoir la dignité pour le faire en ayant la tête haute. Donnez-vous une deuxième, puis une troisième chance. En 2023, donnons-nous le privilège de grandir et d’apprendre.

“Il faut toute la vie pour apprendre à vivre.” – Sénèque

Bonne année 2023 à tous et à toutes!

Image de couverture de Matt Duncan