Il y a deux semaines, je suis revenue de mon voyage au Nicaragua. Dans un précédent billet, je vous racontais mes deux jours à San Juan Del Sur (par ici). Après cette ville de fête, Marc et moi, nous sommes dirigés vers Popoyo. Cette ville de surf est beaucoup moins facile d'accès que bien des endroits en Amérique Centrale. En effet, aucun autobus ne s'y rend. Il faut donc passer par Rivas et de là prendre un taxi. Au Nicaragua, il ne faut pas hésiter à marchander quand vient le temps de monter à bord d'une voiture. Tout d'abord, on s'assure que la plaque d'immatriculation est rouge, c'est-à-dire que l'auto est assurée, puis on vérifie que l'auto est bel et bien un vrai taxi (on veut arriver en vie) avec un permis et finalement, on s'amuse à marchander avec le chauffeur. Pour la route de Rivas à Popoyo, les chauffeurs demandent normalement 60$, nous avons réussi à faire baisser le prix à 25$ pour quatre personnes! La route vers la région de Guasacate est faite de terre, en moins de deux secondes, nous étions recouverts de poussière (et on ne pensait même pas à fermer les fenêtres tant il faisait chaud). Mais la route en valait la peine, nous sommes arrivés dans un endroit loin de tout (imaginez, il n'y a même pas de ATM dans la région) parfait pour surfer et totalement décrocher.

Au Nicaragua, le soleil était particulièrement fort quand nous sommes allés fin avril. J'ai donc un peu brûlé les deux premiers jours, ce qui m'a valu ce look hors du commun pour la journée d'auto:

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Popoyo et Guasacate sont deux villes à environ 10 km l'une de l'autre si on prend les routes. En marchant sur la plage, ça prend environ 25 minutes. À Popoyo, il n'y a rien. Mais vraiment rien, mis à part l'hôtel Magnific Rock. Cet hôtel est niché sur un cap de roche et permet de voir les vagues de surf de haut. Idéal quand on veut savoir où se rendre en se levant le matin. Marc et moi ne dormions pas là (budget oblige). Nous étions à Guasacate, mais Louis (je t'avais promis que ton nom serait en gras sur le blogue... ben voilà!!), l'ami de Marc, était là-bas. Nous nous sommes donc fréquemment rendus à l'hôtel, en plus, la marche sur la plage était des plus agréables (sauf quand il faut traîner un long board et que le vent rend la tâche plutôt difficile pour une petite fille comme moi). Si vous aimez le surf, cette destination est pour vous... sinon moins. Il est difficile de se baigner tant les vagues peuvent être fortes par moment. Pour ma part, cette ville fut un coup de coeur. Les touristes n'ont pas encore pris d'assaut ce coin de paradis et la quinzaine de maisons qui sont le long de la plage ne brise pas le paysage. On ne croise presque personne de blanc (sauf dans l'eau puisque plusieurs arrivent en auto pour surfer seulement) et on peut réellement apprécier un moment de détente. L'internet et l'électricité fonctionnent parfois (lire ici qu'on s'est réveillés une fois en sueur la nuit parce que le ventilateur ne fonctionnait plus et qu'il devait faire facile 10000000000 degrés dans notre chambre, j'exagère à peine).

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