La vie d’adulte et les choix perpétuels

Je suis dans une grosse remise en question dans ma vie d'adulte. Cela m’amène à me demander si j’ai déjà été certaine de ce que je faisais… Probablement oui. Mais la carrière, bon sang, j’ai du mal à confirmer mes choix.

Je ne sais pas d’où je tiens ce manque de certitude en mon avenir. Je suis carriériste. Je le sais. Et on dirait que si je sens que je ne progresse pas assez vite à mon goût, je stresse. J’ai peur que mon cerveau pourrisse. C’est un peu contradictoire; j’ai besoin de défis pour me motiver et j’ai aussi besoin qu’on me montre de nouvelles choses, qu’on me mentore et qu’on me fasse confiance. C’est l’ennui qui me cause du stress; si je ne suis pas certaine de ce que je fais et que je suis démotivée, je deviens nerveuse. Il faut que je tienne les rênes, que j’aie des buts, des aspirations. L’emmerdement, c’est trop pour moi. Je veux utiliser les compétences que j’ai acquises à l’école. C’est ça que j’aime.. et ce n’est pas ce que je fais au travail.

Comment en arrive-t-on à se dire que notre emploi ne nous convient pas? Quand est-ce qu’on décide de démarrer en affaires et de monter son entreprise? D’acheter une franchise? Et comment fait-on tout ça en priorisant nos proches?

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Si une chose est sûre, c’est que je me suis rendu compte que mes proches, mon chum, ma sœur, ma famille, mes amis, seront toujours ma priorité. Mon emploi me permettra ensuite de profiter d’eux autant que je veux (hihi). Par contre, la priorisation de tout ce beau monde n’est pas toujours facile. En ce moment, par choix, je suis dans la même ville que mon chum et que ma sœur. D’un autre côté, mon réseau n’est pas très développé ici et mes amis se résument beaucoup aux blondes des amis de mon chum.. Bref, je suis loin de mes BFF. Je suis également loin de ma famille… et mes parents ne rajeunissent pas. J’aimerais éventuellement être plus près d’elle.

Et mon emploi.. je ne l’aime pas. En fait, je recherche autre chose. Ce n’est pas évident. Une ville plutôt manufacturière de m’offre pas d’opportunités à la pelletée. Mais bon.. je cherche. Je tente de rester optimiste. Tant que je serai près de mon chum, je serai heureuse, alors je me concentre pas mal là-dessus. Mon boss m’adore.. et je vais lui briser le cœur le jour où je lui remettrai ma démission. Personne n’est irremplaçable, cela dit. Je trouverai. Tant que je reste à la conquête du bonheur, je trouverai bien une motivation dans quelque chose! Il y a tant de beau à célébrer!