Parfois, je perds mon temps sur NastyGal... et je me fais attraper. J'achète. C'est plus fort que moi. J'achète. Je suis accro à ce site qui présente tant de beaux vêtements pile dans mon genre. Dernièrement, c'est pour une camisole que j'ai craqué. J'ose vous la montrer aujourd'hui et j'explique tout de suite l'utilisation du mode «oser». Filles, femmes, lectrices: nous avons toutes des complexes. Quel que soit notre corps. Et c'est bien malheureux. Nous trouver toujours une raison de ne pas nous aimer comme nous sommes semble un sport national. Et bien que j'y travaille, à m’aimer, parce que je fais partie du lot, c'est pas toujours facile. Mais c'est quoi notre problème?

Tantôt, en préparant l'article, j'ai montré les photos à deux de mes amies. Leurs réactions? « Cam, tu es vraiment musclée». Eh oui. C'est ce que ça fait des années et des années de compétition de natation, ça donne des épaules et des bras définis à vie. Et j'en suis fière. J'aime que mon corps me permette de faire presque tout ce que je veux. En voyage, je ne trouve jamais mon sac trop lourd, je ne trouve jamais les montagnes trop hautes ou la nage trop longue. Je sais que je peux compter sur mon corps pour être un outil et non un boulet. J'aime mes muscles comme ils sont, même si parfois j'ai juste l'air d'avoir des gros bras. Et alors? Je ne veux pas être cette fille des magazines. Ce n'est pas moi. Je trouve que mes bras racontent mon histoire, comme mes rides naissantes aux coins de mes yeux. Je n'ai pas quinze ans, ça se voit et ça me va. Cette mini-réflexion m'a rappelé pourquoi j'ai commencé à faire des lookbooks: pour montrer qu'on n’a pas besoin d'être une mannequin pour avoir du style ou avoir confiance en soi. Il suffit de savoir porter des vêtements qui vont nous avantager à nos yeux, parce qu’en fin de compte, si on aime l'image qu'on projette, les autres l'aimeront aussi.

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Finalement, voici la photo que j'ai mise sur Instagram:
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