La vie n'est pas en noir et blanc, les êtres humains ne le sont pas plus.  Dernièrement, j'ai souvent l'impresion qu'avec les jugements rapides et l'information qui circule (trop vite), les personnes sont mises dans des boîtes à la vitesse de la lumière. Tu es X, tu es Y, tu es Z. Point. Te voilà dans ta boîte, ta case est assignée. Finito. Et souvent, on ne t'a même pas rencontré, on ne t'a posé aucune question, tu es là parce que l'information sur toi, et surtout ce que les autres véhiculent te mettent dans cette position. Je ne vois pas la vie comme cela. Je ne peux pas croire en cette façon de classifier en noir et blanc, en bon et en mal. Ce serait trop simple et on se croirait dans un film plus que dans la réalité. La vie est complexe et chaque personne tout autant.

Non, je n'aime pas tout le monde. C'est normal. Est-ce que ça fait de ces personnes des monstres, ai-je besoin de les démoniser? Non. Peut-être que le courant ne passe tout simplement pas, que nous avons des personnalités qui ne s'entendent pas ou que le contexte où on s'est rencontré a fait en sorte que la relation a été brisée et ce, peut-être même à jamais.

Ne vous-êtes pas déjà sentie trahie au point où vous savez qu'une relation sera brisée à jamais? Moi oui. Et malheureusement, plus d'une fois. Pas souvent, mais ça laisse des traces indélébiles. Je me souviens de certains moments de ma vie où j'ai pleuré, en boule à ne pas pouvoir retenir les larmes et à chercher comment on avait pu en arriver là. On? Oui, ça se joue rarement seul une relation, qu'elle soit d'amour, de famille, d'amitié ou de travail. Ça se joue à deux ou plusieurs et jamais il n'y a qu'un coupable (sauf dans les films avec le gros méchants). Certes, parfois une personne fait plus d'erreurs, plus de faux pas, agit de manière impossible, mais tout ne se joue pas d'un coup, la cassure d'une relation se joue sur le long terme où elle brise en fragments. Par contre, il arrive qu'un seul parti remarque cette cassure. Et c'est souvent là qu'on se sent trahi.

Est-ce que ça fait de l'autre personne le mal incarné? Non. Même si ça ferait parfois du bien pour que le deuil de la relation se fasse plus facilement. Si on pense à une personne que l'on n'aime pas du tout, rapidement, une personne nous vient en tête. OK. Puis, on pense à quelqu'un qui aime cette personne. Et voilà. Elle n'est pas ce mal incarné qu'on souhaiterait. Peut-être même est-ce quelqu'un de bien. Juste pas quelqu'un de bien pour nous.

Où est-ce que je veux en venir? J'en ai simplement marre de voir les gens stigmatiser les autres si rapidement. Ne serait-on pas plus heureux entourés de bonnes énergies? Sans aucun doute. Et ça part de soi. 

Je sais que pour trouver plus de joie au quotidien, j'ai fait des grands pas dernièrement.

Le premier? J'ai effacé de mon fil de nouvelles Facebook plusieurs personnes dont les statuts négatifs ou évasifs contre d'autres personnes me rendaient de mauvaise humeur systématiquement. Pas besoin de leur mauvaise énergie.

Deuxièmement? J'ai choisi d'éloigner de ma vie plusieurs personnes continuellement négatives. C'est correct de ne pas se sentir bien pour une soirée, une semaine, un mois, d'être malade, de faire une dépression (et d'aller chercher l'aide nécessaire, jamais je n'abandonnerais un proche dans cette situation, bien au contraire), mais juste être bougon pour être bougon? Non.

Troisièmement? Je fais plus de sport qu'avant. J'en faisais déjà beaucoup, mais maintenant, je m'assure de bouger tous les jours. Dans mon cas, ça me joue vraiment dans la tête: ça me rend heureuse. Profondément heureuse.

Avec ces trois trucs, j'ai le recul nécessaire pour apprécier mon quotidien, les gens qui m'entourent et ceux qui m'entouraient. Parce que même s'ils sont maintenant loin de moi, il fut un temps où on était proches et heureux et ce temps, c'est encore un bon souvenir.

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