Avoir le choix de choisir. Avoir le choix de notre emploi. Avoir le choix de nos amis. Avoir le choix de nos partenaires amoureux. Avoir le choix d’être heureux. Ça devrait normalement être rassurant de savoir qu’on a le choix. Parce que cela veut dire que c’est nous qui décide et la plupart des gens aiment avoir le contrôle sur leur vie.

Mais parfois, avoir le choix, ça peut faire peur. Parce que ça implique qu’on peut faire le mauvais choix, que l’on peut se tromper. Ça implique que parfois, on va devoir travailler sur notre façon de voir les choses, d’interpréter les situations du quotidien afin qu’elles n’empoisonnent pas notre vie. Parce que si on décide que quelque chose nous dérange et que cela nous fait ressentir de la déception, de l’amertume ou encore de la tristesse, nous sommes l’unique responsable. Parce qu’on a décidé de lui accorder de l’importance, parce qu’on a décidé que cette chose-là allait nous faire passer une mauvaise journée. Bien-sûr, je ne parle pas ici de catastrophe grave, mais vous comprenez le principe!

En vieillissant, je réalise de plus en plus que c’est moi qui décide comment va se passer ma journée. C’est moi qui décide si les difficultés vécues au travail vont affecter ma relation de couple ou vice versa. C’est moi qui décide, parce que I’m the boss.

bossSource: Blogspot

Et puis, un matin de grasse matinée, on réalise qu’on a fait de mauvais choix, qu’on a laissé certaines choses prendre trop de place dans nos vie, qu’on a laissé notre emploi nous affecter plus qu’il ne le devrait, qu’on a laissé nos doutes par rapport à notre avenir financier nous envahir, qu’on a laissé la peur de la fin devenir plus grande que le plaisir du moment présent. On réalise qu’on a laissé plein de petites choses se regrouper et devenir «Le Boss».

Comment arriver à intégrer dans notre vie cette fameuse question «qu’est-ce qui m’appartient dans cette situation?».

Afin de répondre à cette question, il est important de rationaliser, de penser objectivement. Cela nous permet de voir la situation telle qu’elle s’est réellement déroulée plutôt que de nous laisser envahir par nos émotions. Aussi, il est important de toujours envisager l’hypothèse la plus favorable. La plupart des gens ne sont pas foncièrement méchants. Mes petites lunettes roses pensent que, souvent, les gens ont agi avec de bonnes intentions, même si le résultat n’est pas celui souhaité.

Il faut se rappeler que nous avons le choix de nous sentir mieux lorsque nous nous sentons mal, de nous impliquer dans notre emploi du mieux que l’on peut et accepter que c’est suffisant. Nous avons le choix de créer nos propres projets stimulants et d’arrêter d’attendre que tout tombe du ciel. Et surtout, nous avons le choix de prendre du temps pour faire les choses que nous aimons, comme j’ai choisi de le faire aujourd’hui, en vous écrivant ce texte, le CD de Cœur de pirate dans les oreilles et un café à la main.

pensee_positive_neo_bienetreSource: Neobienetre

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