Lorsque je navigue sur Facebook, je constate rapidement que la majorité de mes connaissances ont des enfants. Et pas seulement un, mais bien deux, trois et même quatre pour certaines d’entre elles. Les gens partagent de beaux clichés de leur séjour en famille à la mer et des vidéos des premiers pas de leur petit moussaillon. Et moi, pendant ce temps-là, je ne partage rien de tout cela, parce que des enfants, j’en ai pas, et je ne sais même pas si j’en aurai. Du moins, pour l’instant…

 

femme question

Source: https://giphy.com/

« Épouvantable! » tu t’exclames, pas tant que ça j’aurais envie de te répondre. Ce n’est pas que je n’aime pas les enfants, loin de là. Je suis comme tout le monde : j’ai toujours le goût de leur pincer les joues tellement ils sont adorables! Et ce n’est pas que je ne respecte pas les personnes qui ont ce projet de vie. Au contraire, mon estomac se noue d’excitation lorsque j’apprends qu’une amie décide de se mettre à ramer pour atteindre ce but ultime. Et je suis certaine que je ne suis pas la seule qui se sent ainsi et qui se demande : « Vais-je avoir à chanter des berceuses un jour? ». Si c’est ton cas, j’ai un message à te dire à l’oreille : « Pour une fois, relâche la pression et dis-toi que nous sommes plusieurs dans le même bateau, qu’il est normal de douter et possible de faire des choix qui diffèrent de ceux de ton entourage. ». Tu as assurément tes raisons, et elles aussi, eux aussi, bref tout le monde en a. D’ailleurs, je te confie les miennes dans ces quelques lignes qui suivent.

Je ne suis pas encore montée à bord avec mes petits matelots pour la simple et unique raison que je n’en ressens pas encore le besoin. Je ressens plutôt le besoin de déployer ma voile et de me laisser porter par le vent là où il m’emportera. Là où les marées me guideront. Là où les périples et le dépassement personnel m’attendent. Je veux prendre le temps de vivre des expériences auxquelles je m’accroche depuis trop longtemps. Et ne croyez pas qu’il est impossible de profiter pleinement de la vie avec une famille, là n’est pas la question. C’est seulement que je fais le choix de faire un bout de chemin en solo pour me découvrir et m’épanouir sous toutes ses formes. D’ailleurs, je crois qu’avant de créer la vie, il serait préférable que je puisse laisser de côté ma bouée de sauvetage lorsque surviendront les plus grosses tempêtes. Ce que je sous-entends, c’est qu’il est, à mon sens, important de travailler sur soi et d’être bien avec soi-même avant de devoir travailler à temps plein sur l’évolution d’un petit être.

L’idée de concevoir un enfant ne m’effleure pas l’esprit pour le moment, car cela ne fait pas partie de mes priorités. J’ai bien dit : « pour le moment! ». Je ferai assurément demi-tour si mes envies venaient qu’à évoluer. Mais, à ce jour, ma to-do-list est plutôt formée de destinations paradisiaques, de projets ambitieux et excitants et de cheminement personnel que d’un voyage à Disney World ou de l’organisation d’un baptême.

 

lunette vie philosophie

Source: https://giphy.com/

 

Je ne vous mentirai pas, comme bien des personnes, j’ai pensé plus d’une fois à l’idée de fonder une famille un jour ou l’autre. Cette image me fait sourire et rêver, mais pas de là à passer à l’action du jour au lendemain. Parce que choisir d’avoir un enfant n’est pas une décision à prendre à la légère. C’est une décision qui demande une longue réflexion, de la maturité et un investissement total de sa personne. Au point où j’en suis dans ma vie, je ne suis pas prête à déposer mon ancre dans cet aventure. Je crois que lorsque le jour viendra, je le ressentirai et serai prête à m’aventurer dans cette belle aventure que plusieurs personnes ont la chance de vivre au quotidien. Et si jamais ça n’arrivait pas, et si jamais je n’avais pas d’enfant, ce n’est pas la fin du monde. Je continuerai à naviguer sur les eaux profondes des jours heureux.

 

Accueil