Un mois sans viande, c’est possible? C’est le défi qu’on s’est lancé. Six collaboratrices du blog feront 31 jours de végétarisme durant le mois de mars. Les indications : aucune viande (poisson inclus) ce qui veut dire autant le poulet que son bouillon. Nous allons essayer de limiter les produits animaliers (œuf, lait, etc) mais il est autorisé d’en consommer puisque c’est un défi végétarien et non végétalien.
Vous aurez l'occasion de lire sur notre parcours tous les vendredis jusqu’à la fin du mois. Chaque semaine, on va vous tenir au courant de nos réussites culinaires (et sûrement aussi de nos flops), de nos difficultés et de nos ressentiments. À la fin du défi, on verra comment cela aura changé nos habitudes de vie. Que l’on reste végétarienne ou non, l’important c’est d’apprendre à faire des changements pour un mode de vie plus sain.
Alors, embarquez-vous dans l’aventure avec nous?
Marie-Ève
Je suis la tête derrière ce défi. Pendant notre souper de Noël du blogue (qui a eu lieu début février hihi), on s’est mises à parler de végétarisme et de ma mauvaise expérience dans une ferme laitière. J’ai lancé l’idée de faire un défi d’un mois végé et nous voilà aujourd’hui, 1er mars, début du défi.
Je suis omnivore, mais depuis quelques années, j’ai considérablement réduit mes portions de viandes. Je ne consomme pas de produits laitiers depuis presque 3 ans. Mon fils et moi buvons du lait d’amandes et je cuisine le plus possible avec des laits végétaux. Je vais d’ailleurs essayer d’embarquer mon fils de deux ans et demi avec moi dans le défi. Il mange beaucoup de fruits et légumes, mais je ne sais pas s’il saura résister à l’envie de croquettes de poulet! J’espère, avec ce défi, apprendre à mieux cuisiner mes recettes végétariennes. Je redoute un peu les sorties aux restaurants et les soupers chez les amis. N’ayant personne qui est végétarien dans mon entourage, ça va vraiment être un défi. Mon chum me supporte et sera là pour m’aider, mais je sais qu’il ne fera pas le défi entier avec moi.
Source: Allodocteurs
Kym
J’ai toujours eu une relation ambigue avec la viande : j’en mange de temps en temps, mais le fait que ça vienne d’animaux me bloque toujours un peu. Avez-vous déjà mangé un steak en pensant à la vache? Ça te coupe une envie assez vite comme on dit! Depuis un bout, j’essaie de diminuer ma consommation sans pour autant l’arrêter, mais je le fais plus ou moins sérieusement. J’ai décidé d’embarquer dans le défi pour la simple raison de me donner une bonne raison de mettre en application, pour vrai cette fois, l’idée que j’avais eue. La seule chose qui me fait un peu peur, ce sont les fins de semaine. En semaine, je suis en appartement donc je décide de ce que je vais manger. La fin de semaine, par contre, je redescends chez ma mère et travaille dans un resto (qui fait les meilleures brochettes de poulet!) Mon amie a fait le défi en février et m’a convaincue d’embarquer dans le projet pour le mois de mars! Je pense que le défi va m’aider à voir que c’est simple de trouver les recettes végé et de réduire définitivement ma consommation de viande.
Marie-Clara
Je suis le genre de personne qui salive à l’image d’un bon gros steak saignant et qui boit un verre de lait complet comme s’il n’y avait pas de lendemain. Vous comprendrez que je pars de loin. C’est donc avec beaucoup d’appréhension que je commence ce mois. J’ai pourtant tout de suite accepté d’embarquer dans cette aventure pour expérimenter un mode de vie qui m’est inconnu, d’une part pour être conscientisée, pour ouvrir mes œillères et devenir plus débrouillarde en cuisine. Cette année, je débute une grande quête pour trouver un équilibre dans toutes les sphères de ma vie, incluant l’alimentation et ça commence maintenant. Ce que j’aime de ce défi, c’est qu’il s’agit d’un effort de gang avec mes collègues du blogue, mais aussi de couple, c’est doublement excitant! Le plus difficile pour moi sera sans aucun doute d’éliminer la viande rouge. Je commencerai par de petits pas pour ne pas voir le défi trop gros!
Sophie-Rose
Quand Marie-Ève nous a lancé l’idée de ce défi je trouvais ça génial! Ma mère a éliminé les viandes rouges de notre alimentation depuis un bon moment déjà. Maintenant que je suis en appartement depuis 2 ans, ma consommation de viande a baissé drastiquement. Il restait que les viandes froides que je consommais encore, car je trouvais ça pratique pour les lunchs! Depuis cet automne, je ne mange plus de viandes froides.
Source: Over-blog
Bref, je mange de la viande seulement lorsque je n’ai pas le choix (genre dans la famille)! Ce qui sera le plus difficile dans mon cas, c’est les poissons et fruits de mer! Mon dada dont je ne suis pas capable de me séparer! Je veux me prouver que je suis capable de passer outre. Autre défi, les 5 à 7. Les bouchées servies sont rarement végétariennes… Je ne sais pas comment je vais me débrouiller sur ce point sans mourir de faim!
Tout le monde a ses raisons très personnelles de diminuer sa consommation de viandes. Outre le côté éthique, pour moi, c’est vraiment dans un contexte d’impact environnemental. Quand on pense que manger un steak, c’est plus polluant que de prendre son auto, ça met les choses en perspective. Ce n’est donc pas parce que je n’aime pas la viande (parce que du prosciutto, c’est vraiment délicieux!) Mon effort dans la lutte des changements climatiques, c’est ça. Je diminue mon empreinte écologique en diminuant ma consommation de produits animals. Et, en plus, c’est super bon pour la santé!
Éloïse
J’ai toujours connu des gens végétariens, mais je n’ai jamais sauté le pas. Je fais beaucoup de sport, donc j’ai souvent peur de manquer de protéines. Pourtant, je suis adepte de légumes et de fruits, en plus de ne pas vraiment apprécier la viande. Je ne fais clairement pas partie de ceux qui salivent à l’idée d’un steak ou de côtes levées. Donc voilà, quand l’occasion s’est présentée, je me suis dit que c’était le moment d’essayer. Présentement, je consomme des produits laitiers et de la viande quotidiennement. Non pas en grande quantité, mais tout de même. Le plus difficile, ce sera d’adapter mon défi à ma vie quotidienne. Chez moi, on cuisine pour tout le monde le même repas! Et non, je n’ai pas convaincu ma famille de faire le défi avec moi. Je devrai donc me mettre aux fourneaux chaque jour et préparer des alternatives en conséquence. J’ai quand même fait quelques recherches et j’ai fait l’épicerie en conséquence! Pour tout vous dire, je me suis relativement préparée, mais je ne me sens pas tout à fait prête à affronter les prochains 30 jours en végé. Cela dit, je reste confiante qu’avec les collabos, on trouvera des solutions et des trucs à nos défis!
Jennifer
L’idée de devenir végétarienne me passe très fréquemment à l’esprit. Bien que l’idée de passer à l’action complète ne soit qu’éphémère, je contrôle tout de même ma consommation de viande depuis plusieurs années. En quittant le nid familial, où les repas contenant de la viande étaient omniprésents, je me suis aperçue qu’en me rendant à l’épicerie, je revenais rarement avec de la viande. J’achetais parfois du poulet, souvent du poisson, mais je perdais considérablement le goût d’acheter de la viande. Depuis, j’ai rayé complètement certaines viandes comme le veau et l’agneau. Dans cette prise de conscience, j’ai découvert le tofu et les légumineuses qui, une fois ajoutés à une bonne recette, peuvent surprendre le plus suspicieux des goûteurs! Il y a deux raisons qui bloquent ma volonté de devenir définitivement végétarienne : le poisson/ les fruits de mer ainsi que les BBQ d’été! Réaliser ce défi à ce temps-ci de l’année élimine donc une de mes tentations. Par contre, je trouve souvent réconfort dans les petits luxes alimentaires, alors je crois que de ne pas manger de tartares ou de sushis peut être mon principal obstacle pour ce défi. Je suis curieuse de voir les alternatives qui s’offrent tant à la maison que lors d’une sortie. Mes proches m’ont grandement encouragée à relever le défi et je crois que je trouverai soutien tout au long, même dans les moments où je craquerai!! Épicurienne que je suis, je compte bien en profiter pour essayer toutes sortes de recettes!
Source: Hellocoton
Je crois que ce défi arrive au bon moment et commençait à s’imposer plus agressivement à chaque fois que l’idée me traversait l’esprit. Le défi va permettre de mettre des réponses sur mes interrogations et de comprendre mon inaction. À la base, je n’aime pas beaucoup les classifications qui dictent son comportement au détriment de ses envies, mais je compte bien relever le défi pour ensuite fixer mes propres limites entourant ma consommation alimentaire.
Qui embarque avec nous dans cette aventure?
Source: Potentielcreatif