On me demande souvent comment je réussis à être aussi obstinée. Hormis le gène de tête de mule hérité de mon père français, je suis quelqu’un qui n’abandonne pas facilement. J’aurai beau être cassée en mille morceaux par mille personnes différentes, si je crois en moi, je fonce. Ma volonté est plus forte que tous les êtres réunis qui veulent me voir échouer. J’ai cette mentalité dans tous les projets que j’entreprends. Pour ce faire, j’ai quelques trucs que j’ai souhaités partager avec vous.
Je transforme les commentaires négatifs en réponses positives
Très souvent, j’entends des commentaires désobligeants sur ce que je veux faire dans la vie. Certaines personnes ne réalisent même pas qu’elles sont méchantes. Vous savez ce genre de phrases lancées avec mépris : « Tu es trop jeune. », « Peu de personnes parviennent à atteindre l’objectif que tu vises. », « Qu’est-ce que tu vas faire si ça ne marche pas? ». Je ne suis pas trop jeune, je serai simplement la première à y arriver si vite. Peu de personnes parviennent à atteindre cet objectif? Je serai l’une de ces rares personnes. Si ça ne marche pas? C’est simple, ça va fonctionner. Même si je dois réessayer cent fois.
J’arrête d’avoir peur
Oui, peut-être que je vois gros, vite. Oui, peut-être que je n’ai pas assez réfléchi avant de foncer. Oui, peut-être que je devrais attendre un peu. Mais vous savez quoi? À force d’attendre que le bon moment se présente, on n’accomplit rien du tout. Il y aura toujours une raison ou une excuse pour nous faire hésiter. Nos peurs sont notre pire ennemi. C’est normal d’avoir peur, mais il ne faut pas se laisser guider par elle. Osez foncer!
Je vois le bon côté des choses
Cette façon de penser m’aide non seulement à continuer à me dépasser, mais également à affronter le quotidien et les désagréments de la vie qu’on ne réalise même pas à quel point cela nuit à notre moral. Manquer son bus d’une minute par exemple. Ou perdre une journée d’activités dehors à cause de la pluie. Au lieu de me dire « Zut! J’ai encore manqué le bus. » je me dis « Je vais prendre le bus suivant. » Au lieu d’être déçue de manquer une journée dehors, j’en profite pour inviter des amis à venir chez moi prendre un verre ou écouter un film. La manière toute simple de transformer ces pensées aide le subconscient à réagir de façon positive. C’est un conditionnement qui demande de la pratique. Je vous suggère d’essayer pendant une semaine d’éviter toutes pensées négatives. Vous vous apercevrez du bien que ça peut faire.
Je me fixe des objectifs à court et à long terme
C’est très important de bien faire la différence entre les deux. Il faut se fixer des objectifs réalistes. Si vous décidez de vous remettre en forme en faisant du jogging, vous pouvez vous mettre comme objectif à court terme (les trois prochaines semaines par exemple) de courir une fois par semaine pendant trois kilomètres puis d’augmenter au fur et à mesure. Comme objectif à long terme (dans quelques mois), vous pourriez viser un demi-marathon, pourquoi pas! L’important c’est d’y aller à un rythme régulier. Il ne faut pas trop en faire d’un seul coup, car c’est là qu’est le risque d’abandon.
Je gère mon temps
J’entends beaucoup de personnes se plaindre de ne pas avoir assez de temps. Sachez, mesdames, messieurs, que tout le monde a les même vingt-quatre heures dans une journée. Et pourtant, beaucoup de gens réussissent à concrétiser leurs projets. Le truc? Bien gérer son temps. J’ai appris à faire de même. Je fais une liste des activités prioritaires de ma journée, puis celles moins importantes (étrangement, sans gestion de notre temps, c’est souvent les moins importantes que nous accomplissons en premier). Avec ce procédé, j’arrive à bien planifier mon horaire pour travailler et voir mes amis et ma famille.
C’est sûr que ce n’est pas facile tous les jours. Il m’arrive de me taper sur la tête lorsque j’échoue ou d’avoir des moments de découragement, mais l’essentiel c’est d’avoir confiance en soi. Personne ne peut mieux vous aider que vous-même à vous motiver à avancer.