Une chose qu'on oublie: on passe énormément de temps au boulot, il faut donc se trouver des alliés au travail!

En tant qu'entrepreneur, il y a des phases plus faciles et d'autres qui le sont moins. Je me suis lancée en affaires très jeune, à 21 ans, et à l'époque, je n'avais aucune idée des défis qui m'attendaient. Aujourd'hui, je sais que j'ai fait le bon choix en me lançant dans le vide à l'époque, que j'ai grandi, que j'ai appris et que j'ai choisi un destin qui me va bien. Par contre, il y a toujours des moments moins faciles, on ne va pas se mentir. Vous l'avez su, notre chère Virginie nous a quittés cet automne pour relever de nouveaux défis professionnels. En tant qu'amie j'étais vraiment heureuse pour elle. "If you love them, let them go". Elle était rendue là. No hard feelings. Mais en tant que "boss", un pincement au coeur. Engager quelqu'un, ce n'est pas facile, il faut trouver LA perle, la former et l'inclure dans un groupe (on est une famille tissée serrée chez Codmorse). Geneviève relève le défi avec brio depuis quelques semaines et chaque jour elle me surprend.

Dire au revoir à un employé apprécié n'est pas une étape facile pour l'entrepreneur

Aujourd'hui, une autre page se tourne chez Codmorse. Sébastien, qui était avec nous depuis un an et demi quitte l'entreprise. On en parlait depuis l'été. On savait que ça s'en venait: il voulait un poste qu'on ne pouvait pas lui offrir. Et ce même si l'esprit d'équipe et l'amitié étaient au rendez-vous. En tant que patronne, c'est toujours un petit deuil de voir partir un bon élément en qui on a confiance. Encore une fois, j'étais heureuse qu'il ait trouvé un nouvel emploi qui lui propose ce qu'il désire, comme Virginie. J'étais heureuse pour lui.

Une chose est certaine: je suis chanceuse d'être si bien entourée

Si ça me fait de la peine et de la joie de les voir partir, c'est que je suis bien entourée. Et que je continue de l'être. Au sein de l'équipe de Codmorse et de Le Cahier, j'ai la chance d'avoir des collègues de travail allumés, dévoués, brillants, drôles et travaillants. Une de ces personnes est Maxim, notre chargé de projets pour LeCahier. On voit rarement Maxim dans les looks du blogue, mais il a accepté de le faire pour une jeune compagnie d'ici. Par contre, on n'a pas été capable de rester sérieux pendant la séance photo...

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Cette petite compagnie, c'est Maquilin. Un jeune designer de Montréal qui m'a contacté sur les réseaux sociaux pour collaborer avec moi. Il imprime lui même les chandails au Gymnase, un atelier de sérigraphie qui est justement situé tout près de notre nouveau bureau (et aussi de l'ancien!). Marc-Antoine, le créateur, aime les vêtements noirs et le graphisme. Il aime aussi le Japon et par-dessus tout il aime défier les règles qu'on s'impose un peu lorsqu'on conceptualise des citations sur des chandails.

On lit la citation en français alors qu'elle n'est visiblement pas écrite dans notre langue. Voyons! Marc-Antoine s'amuse avec les caractères de la langue nipponne pour imprimer ses pensées sur les vêtements. Parce que Toute est dans toute, c'est un bon rappel que rien n'existe par lui même et qu'on retrouve un peu de chacun dans les autres.  Est-ce qu'on peut dire qu'on apprend les uns des autres dans ce cas-ci? Max vous en parle un peu plus ce weekend!

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Les looks:

Chandails des deux - Maquilin

Jeans de Cam - One Teaspoon

Sandales de Cam - Rudsak

Photos - Vikki Snyder

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