/https%3A%2F%2Flecahier.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F11%2Fval.jpg)
Hier seulement, nous apprenions la nouvelle. Valérie Plante, cette politicienne encore méconnue du grand public il y de cela quelques mois, est devenue la première femme mairesse de Montréal. 375e, tu auras su nous épater en tout cas! Honnêtement, je ne veux pas m'embarquer dans un débat d'opinions ou encore de partis, mais seulement dans le fait qu'après près de 400 ans, la 2e ville en importance au Canada a enfin une femme pour la gouverner. C'était temps!
Au départ, je n'y croyais pas. Après tout, suite à ce qui s'est passé aux États-Unis, on avait tous eu l'impression que le monde n'était peut-être pas près pour ça au final. Et bien non. Laissant tout le monde un peu surpris, Valérie Plante a hier soir marqué l'histoire. Et heureusement! C'est grand temps que les choses changent. C'est grand temps qu'enfin les femmes s'imposent au pouvoir. Ici, je ne parle pas seulement de politique. De plus en plus de femmes se lancent en affaires ou deviennent dirigeantes d'entreprises. De plus en plus de femmes prennent leur place à la lumière au lieu de rester à la maison avec les enfants et les chaudrons (bon, j'y vais un peu fort là je sais). Pourtant, c'est encore la réalité dans plusieurs familles et pour plusieurs femmes. Pensez seulement à votre grand-mère ou à votre mère même. Ce sont encore souvent elles qui s'occupent de la maison, des tâches ménagères et des repas, n'est-ce pas? Heureusement, de nos jours, ça tend à changer. Je me souviens que quand j'étais toute petite, je ne comprenais pas le principe du féminisme. Pour moi, ça ne faisait aucun sens que ça existe parce que dans ma tête d'enfant de 10 ans, il n'y avait aucun différence entre mes confrères masculins et moi. C'est beau la naïveté à cet âge là! J'ai malheureusement vite saisi que ce n'était pas encore le cas et qu'il y avait encore du chemin à faire.
Je garde espoir par contre! Les femmes prennent leur place, les rôles s'équilibrent et les moeurs s'adaptent, tranquillement, avec le temps. De mon côté je suis choyée, dans mon couple, c'est la petite fille de 10 ans qui me revient en tête. Entre mon copain et moi, les tâches et les activités ne sont pas divisées selon notre genre et c'est parfait ainsi.
Je garde espoir aussi parce que je me dis que les enfants d'aujourd'hui n'auront peut-être pas à ajuster leur vision des choses dans une dizaine d'années. Peut-être qu'à ce moment-là, le féminisme se retrouvera remisé parce que nous n'en aurons tout simplement plus besoin. Dans 10 ans peut-être...
Pour l'instant, félicitations à la première mairesse de Montréal, you go girl!
