Au cours de la vie, notre corps change sans cesse que ce soit par rapport à notre âge, nos activités, notre appétit, notre niveau de stress et j'en passe. Le corps, ce n'est pas une enveloppe fixe, ça se transforme et ça nous suit. Le corps, c'est notre seule vraie maison. Et pourtant, on lui tape tellement dessus. J'entends rarement des gens dirent qu'ils s'aiment comme ils sont ou qu'ils se trouvent beaux. Pourtant, j'entends souvent l'inverse. Le corps, il n'est pas là pour être beau à la base. On tend à oublier cela. On l'amène faire des chirurgies... plastique, on l'amène au gym... pour maigrir, on l'amène au soleil... pour être bronzé; tandis qu'on devrait faire ces choses pour lui: des chirurgies si on est malade, du gym pour le cardio et du soleil pour la vitamine D (mais pas trop, on le sait). Je ne chicane ici personne, je vis aussi avec ce dilemme, c'est pourquoi j'aime en parler: plus on en parle avec ouverture, vulnérabilité et compréhension, plus on pourra se guérir de cette obsession des corps parfaits... qui ne mène finalement à rien sauf à une perte de temps.

Et ne me dites pas que j'y participe en vous écrivant. Non, je ne pense pas ici participer à vouloir montrer un corps parfait. Certes, certaines personnes penseront que oui, mais comme je l'ai souvent écrit, le débat se passe entre les deux oreilles de la personne qui le vit. Pas chez les autres.

camille dg bota bota bikini rose

En fin de semaine, je parlais avec une de mes amies, justement, de ce corps qui change et qui ne sera jamais plus celui de nos vingt ans. Nous sommes deux jeunes femmes en forme, bien dans notre peau, sans excès de poids ni maladie. Mais malgré tout cela, nous aussi, on le voit vieillir ce corps et prendre du galon. Il n'est plus celui qu'il était. Et ce n'est pas que visuel. Je ne me réveille pas le lendemain d'une fête comme je le faisais jadis, j'ai besoin d'écouter ce corps pour me donner un nouveau rythme. Mon amie me disait que c'était un chemin d'acceptation, puisqu'on ne voit que peu les femmes vieillir dans nos sociétés d'écrans. Elles prennent de l'âge, certes, mais les rides disparaissent à coups d'injections et les cheveux gris sont si peu absents. On voit, bien entendu, un retour vers le naturel assumé, mais c'est encore des cas isolés. On voit bien davantage l'homme prendre de l'âge que la femme.

Assumer son âge, ce n'est pas nécessairement facile quand on dit haut et fort que la trentaine c'est la nouvelle vingtaine... mais que finalement, en ayant les deux pieds dedans, je me rends bien compte que c'est faux. Non, 32 ans, ce n'est pas 22. À 22, tout débutait. Sans hypothèque, sans trop de responsabilités, sans le mot bébé aux deux phrases et j'en passe. La trentaine c'est la trentaine. C'est parfait ainsi. Parce que ce n'est pas parce que la trentaine n'est pas la vingtaine que je la trouve moche, au contraire. Je la trouve belle cette trentaine où je me pose plein de questions et où je sens que ma vie doit prendre un sens. À 20 ans, je fonçais. À 30, je fonce, mais je réfléchis davantage. Ça fait du bien.

Et mon corps dans tout cela? Il perd de l'importance de jour en jour. Je le veux en santé, dans cette sphère, il demeure primordial. Je le veux fonctionnel. Mais beau? De moins en moins.

Et ça c'est bien différent de la Camille de 20 ans.

camille dg bota bota bikini rose

camille dg bota bota bikini rose

Le look:

Maillot - Bikini Village

Lieu - Bota Bota

Photos - Claudia Morin-Arbour

camille dg bota bota bikini rose

Accueil