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Pour certain.es, trouver un emploi dans son domaine après ses études, c’est tâche facile : il n’y a qu’une voie et le secteur est très en demande. Pour d’autres, cependant, ça peut devenir un vrai casse-tête.
J'ai gradué de mon baccalauréat en études littéraires en décembre 2020. Un BAC intéressant qui laisse place à un champ de possibilités… ou plutôt, à un champ rempli de portes entrouvertes. Tout cela peut rendre la recherche d’emploi pas toujours évidente. C’est large ce qu'on peut faire avec ce BAC, mais c’est aussi très vague. Les portes, c'est à toi de les ouvrir complètement. Bien souvent, les employeurs vont indiquer des exigences supplémentaires. « Un BAC en littérature, c’est bien, mais as-tu des expériences en communication ou en traduction? » Pourtant, si j’avais suivi l’un de ces programmes à la place du mien, je sens que mes compétences auraient été moins remises en question. Un BAC en littérature, ce n’est pas sérieux! Que veux-tu faire de ça? Enseigner la littérature? Non. Écrire des livres? Pas nécessairement. Qu’est-ce que tu peux faire, alors?
Eh bien, je vais vous le dire ce que j’aimerais faire. J’aimerais pouvoir user de ma bonne maîtrise de la langue française écrite pour éditer et corriger des textes intéressants. J’aimerais écrire des concepts de publicités drôles, réconfortantes et charmantes. Ultimement, j’aimerais me servir de ma créativité pour développer des scénarios pour le cinéma et la télévision. Mais, savez-vous quoi? C’est un milieu exigeant, qui demande énormément de volonté et de travail. Les diplômé.es sont motivés et ont envie de se donner corps et âme pour y arriver, mais, pour cela, il faudrait aussi leur donner la chance de vous montrer ce qu’ils savent faire.
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Depuis le début de l’année 2021, j’ai tenté d’accumuler les petites expériences pour faire rayonner mon curriculum vitae. Comme plusieurs étudiant.es finissant.es, j’ai créé ma page LinkedIn. J’ai communiqué avec des employeur.euses et je parcours régulièrement les offres d’emploi. Commencer, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Les employeur.euses recherchent plus souvent qu’autrement des professionnel.les avec au moins quelques années d’expérience derrière la cravate, c'est bien connu. Il faut donc y aller avec des plus petits postes pour gravir tranquillement les échelons. Il faut faire ses preuves constamment. Je sais que j’ai toutes les compétences requises pour réussir. J’aime apprendre et, heureusement, j’apprends vite.
Disons que, pour plusieurs qui se retrouvent dans une situation similaire à la mienne, le contexte actuel n’est pas nécessairement le plus propice à l’embauche pour les professionnel.les des domaines jugés « non essentiels ». Il faudra donc redoubler d’ardeur et s’armer de patience. Lentement, mais sûrement.
Terminer ses études, c’est soulageant, mais ça peut aussi devenir angoissant. Ne pas savoir ce qui nous attend, alors que nous avons toujours été sur les bancs d’école depuis notre petite enfance, ça peut faire peur. Surtout, entrer sur le marché du travail, c’est un pas de géant vers la vie d’adulte. Et, malheureusement, les études supérieures, ce n’est pas une garantie d’emploi. Ça prend des efforts et de la persévérance. Certain.es vont douter de leurs habiletés, d’autres vont même douter de leur choix : est-ce vraiment ce domaine qui les intéresse? Rassurez-vous, c’est tout à fait normal. C’est correct aussi d’aller voir ailleurs et d’essayer d’autres choses qui nous parlent avant de rechercher une stabilité d’emploi. Le vrai but dans tout ça, c’est de trouver ce qui nous rend heureux.se avant tout.