Avez-vous déjà eu ce feeling-là… celui d’avoir peur de perdre les personnes les plus chères à vos yeux? Avez-vous peur qu’on vous fasse sentir comme si vous étiez une personne importante et que la personne qui vous considérait comme spéciale à ses yeux décide, après quelques semaines, de couper tous liens avec vous?

J’ai constaté que ce phénomène peut arriver à cause d’une relation amoureuse qui débute d’un bord, mais pas de l’autre. En effet, la personne a un copain ou une copine tellement jaloux et possessif qu’elle décide de disparaitre soudainement du paysage. Dans d’autres cas, la personne décide par elle-même de couper ses liens, même si vous étiez si proches l’un de l’autre autrefois. Il est aussi possible que ce phénomène se produise à la suite d’une chicane ou d'un malentendu entre deux personnes.

L’on me dit que l’autre personne n’avait peut-être pas les mêmes attachements envers moi. Je m’excuse, mais on sait pertinemment si on était réellement important aux yeux d’une personne, à moins qu’elle nous ait joué dans le dos tout le long. Je crois que deux personnes sont déjà proches l’une de l’autre lorsqu’elles se parlent plusieurs fois par semaine, de n’importe quel sujet, pendant de longues heures, parfois même jusqu’à tard la nuit. Quand deux personnes se textent mutuellement des « bonne journée » et des « bonne nuit » à répétition, qu’elles passent plusieurs soirées à jouer ensemble à des jeux (que ce soit Mario Kart, Call of Duty, Trivia Crack ou même Uno) et qu’elles se partagent leurs rires, leurs rêves, leurs échecs et leurs problèmes personnels, il y a fort à parier que ces deux personnes sont déjà des amis proches ou des meilleurs amis.

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Dire que les jeux en ligne et les réseaux sociaux n’existaient pas ou peu il y a une vingtaine d’années. Autrefois, il était plus difficile de garder contact avec une personne : il fallait se voir en face à face ou bien discuter avec le téléphone. Mais de nos jours, grâce au virtuel, les réseaux sociaux (principalement Facebook) nous permettent d’être plus près de ceux qui sont importants à nos yeux. Premièrement, grâce aux discussions que nous pouvons avoir en ligne, nous pouvons plus facilement discuter avec n’importe qui. Deuxièmement, les likes, les commentaires et les identifications sur Facebook nous font sentir important, voir spécial pour certaines personnes. Cette validation sociale se produit lorsqu’une shot de dopamine envoyée au cerveau déclenche une réaction où on se sent à la fois important et privilégié.

C’est encore plus vrai lorsque ce sont des personnes importantes à nos yeux qui font une toute petite action en cliquant sur un bouton pour apprécier ta publication ou en commentant ce que tu partages sur Facebook. Je crois que parfois, le plus dur à encaisser est de ne pas avoir assez de likes ou de commentaires sur ce qu’on partage sur les réseaux sociaux. Dans d’autres cas, le plus dur est de ne pas avoir assez souvent de rétroaction de la part des personnes qui nous sont chères. On se demande si on compte encore pour ces personnes, qu’elles soient récentes dans nos vies ou qu’elles nous aient vu évoluer au fil du temps.

La complicité que nous avons avec ces personnes est d’une importante fragilité et nous savons que n’importe quel petit choc ou n’importe quel événement extérieur peut tout détruire en un claquement de doigts. Dans certains cas, pour n’importe quelle raison, l’une des deux personnes peut désirer prendre ses distances. Non seulement on a peur d’avoir gaffé quelque part, mais en plus, on espère n’avoir pas été la cause principale de la rupture.

Que ce soit pour des personnes que nous venions de rencontrer récemment, ou encore de vieux amis, nous éprouvons toujours cette peur de se faire laisser tomber d’un coup sec. Cette situation peut arriver à n’importe qui : certaines personnes vont passer à d’autres choses sans problèmes, alors que certaines personnes vont prendre des jours ou parfois des semaines avant de s’en remettre. Tout ce qu’on peut dire, c’est que c’est dommage quand cette situation survient, mais parfois, on ne peut rien y faire.

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