On vit tous des frustrations. On a tous des jours où pour une raison ou une autre, on est en tabarnak. Excusez le langage. Jusqu'à tout récemment, quand quelqu'un me demandait «comment ça va?» je disais «je vais toujours bien!» Quel mensonge. OK. Oui. En général, je suis une femme positive qui se réveille de bonne humeur. Donc oui, généralement je vais bien. Toujours? Non. Il m'arrive, comme tout le monde, d'avoir de mauvaises journée et d'être tout simplement fâchée contre quelque chose ou quelqu'un.

J'évolue dans le domaine du web. On en parle de plus en plus, c'est un milieu difficile où les commentaires négatifs fusent plus vite que les compliments. J'ai beau être présente devant la caméra depuis 2008, des commentaires mesquins à mon égard, j'en ai lus plein. Et parfois, encore aujourd'hui, ça me blesse. Ça vient me chercher en-dedans et je sens que je dois me justifier. Des fois j'ai tort, mais souvent, c'est gratuit. Je reçois des insultes pour des insultes, parce que caché derrière son ordinateur, la personne qui les écrit n'a pas pensé que moi, ça pouvait me faire de la peine. J'ai l'air forte, sûre de moi et même parfois, surement, imbue de moi-même. Je ne le suis pas. J'ai appris, en approchant de la trentaine, à m'aimer comme je suis. Mais cette confiance, elle se fait souvent ébranler. Et je dois trouver des solutions pour ne pas laisser le tourbillon devenir maître de mon esprit.

Mon truc? M'entraîner.

Je n'ai pas toujours été une coureuse. Je suis une nageuse avant tout. Toutefois, quand on ne fait pas partie d'un club de natation et qu'on ne nage pas huit fois par semaine (ce fut mon régime de vie pendant des années), on n'a pas toujours accès à une piscine. Et parfois, j'ai besoin de bouger maintenant. Parce que je veux sortir le méchant tout de suite. Et là, la course entre en jeu. Courir, ça me défoule. Ça me fait oublier mes petits soucis du quotidien, les embûches du bureau, les chicanes. Tout. Je me concentre sur ma respiration. Souvent, même, quand je suis de mauvaise humeur, il m'arrive de courir plus vite ou plus longtemps. Parce qu'au fond, j'en ai vraiment besoin, j'ai besoin que mon corps s'épuise pour que ma tête n'ait plus envie de refaire le tour d'une même question 200 fois sans arriver à une solution. Parce que des fois, quand ça ne va pas, et qu'on n'a aucun contrôle là-dessus, il faut juste prendre une distance. On ne peut pas tout changer. Point.

Le sport m'a appris cela. Me défouler de manière saine. Et je ne viens pas dire ici que je suis souvent malheureuse. Bien loin de là. Je dirais même que je suis malheureuse moins d'une journée aux deux semaines... et encore, ça ne dure jamais toute la journée. Mais cette fois-là, la course est plus importe que les autres matins. Elle me permet de remettre les choses en perspective et de me rappeler que je suis chanceuse. Encore plus chanceuse: j'ai trouvé un truc pour briser ma mauvaise humeur.

Mais je ne suis pas la seule qui utilise le sport pour cela. Loin de là. C'est même prouvé que le sport contribue au bonheur des individus. Alors non seulement on sort le méchant, mais on se rend heureux tout en améliorant sa santé... que du positif, non? Alors la prochaine fois que ça ne va pas, mon conseil: bouge... peu importe ton sport!

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Le look:

Vêtements – HYBA

Souliers – Adidas

Photos – Vikki Snyder

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