Dévouée.     Aimante.      Amoureuse.

Fête des Mères, Coucher de soleil

Maman, ce sont toutes des qualités qui te décrivent parfaitement. Je t’ai rarement vue en colère et je t’ai rarement vue perdre patience. Et si tu le faisais, bin c’est parce que tu avais une maudite bonne raison. Tu nous aimais, Annie, Marie-Pascale, Papa et moi. T’as sacrifié ta vie pour qu’on soit heureuses. T’as tout donné pour nous enseigner à être de bonnes personnes. Tu nous as démontré l’importance de partager, d’aider les autres.

Tu m’as enseigné à aimer, éperdument. Tu m’as enseigné à croire en moi, en mes rêves. Tu m’as enseigné à sourire, à rire. Tu me disais que je devrais persévérer pour atteindre les buts que je me fixerais. Tu m’as aussi enseigné à tomber, mais à me relever. Tu m’avais dit que j’aurais à trébucher, mais tu avais oublié de me dire que ça arriverait à 11 ans. Je ne t’en veux pas, parce que tu m’as aussi enseigné à pardonner.

La vie a décidé que tu nous quittais, subitement. Cette année, ce sera la 16ème. Maman, crois-moi que dans les contes que tu me lisais, bin y’a jamais une histoire qui s’est terminée mal comme la tienne.  Je me rappelle que ça m’avait pris un certain temps à le réaliser. Ça n’avait pas été instantané. Je me rappelle que Papa était revenu de l’hôpital, sans toi. Je ne comprenais pas, je me disais que tu allais revenir, que tu étais malade, mais que tu serais parmi nous le lendemain. Cette nuit-là, cette nuit du 8 juillet 2001, je n’avais pas dormi. Papa pleurait. Pis c’est là que j’ai vraiment réalisé que tu étais partie, ailleurs et je ne pourrai jamais dire que tu es partie pour un monde meilleur. Juste que tu étais partie dans un autre monde, disons-le comme ça.

À 11 ans, ma vie venait de prendre une toute autre direction. Je devais apprendre à vivre sans toi, maman. Dans les dernières années, j’ai appris à croire en moi, en mes rêves. Je suis même allée plus loin que ceux-ci. J’ai appris à rire et à sourire, en regardant notre album souvenir. Je suis aussi tombée, à plusieurs reprises, mais je fais toujours de mon mieux pour me relever, plus forte. J’ai appris à pardonner à la vie. J’ai appris à aimer, éperdument.

En cette 16ème fête des Mères sans toi, Maman, je tenais à te remercier. Merci d’avoir été authentique. Merci d’avoir fait de ton mieux pour nous transmettre tes belles valeurs. Merci d’avoir été présente et aimante et surtout, merci d’avoir choisi papa.

Je suis convaincue que tu es fière de tes trois filles de là-haut. Je le sais que tu veilles sur nous. Tu nous as aidées à devenir qui nous sommes par la force des souvenirs, par la force de tes valeurs, ancrées en nous.

Je t’aime maman,

Éperdument.

Maman, Fête des Mère, Nostalgie

Accueil