Je ne m'imaginerais pas vivre sans un chat. Un animal de compagnie, pour moi, fait partie de la famille. J'ai en ai deux à la maison. Ils ont sept ans et demi et depuis quelques mois, je réalise qu'ils m'apportent beaucoup, même plus, probablement, que ce que moi je leur donne.

Oui, avoir deux chats, on ne va pas se mentir, ça signifie les nourrir, nettoyer leurs litières et avoir du poil tout le temps sur soi. Ça, mes amis qui n'ont pas de chats me le disent souvent (parce que oui, la plupart de mes amies proches sont soit allergiques, soit pas très «catlady»). Mais ça, ce sont des détails auxquels on ne pense même pas quand on les entend ronronner contre soi. Nos vies vont vite. Souvent trop vite avec le travail, Internet et ce désir d'être super accomplie. J'ai parfois l'impression d'être dans un tourbillon et que la vie est une course. Puis, je m'assois sur mon canapé, avec mon ordinateur sur les genoux pour travailler... et soudainement je dois tout arrêter. Parce que mes chats décident qu’eux veulent se coller et que si mon clavier les empêche de le faire, ils vont se coucher sur ce dernier.

Et c'est à ce moment, que souvent, je comprends que je dois décrocher. Mon animal de compagnie est comme une petite alarme qui me rappelle de ralentir et de prendre du temps pour moi.

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Quand mon animal de compagnie me comprend

Mes chats, ils me comprennent et ressentent mes émotions, j'en suis sure. Il m'arrive, comme tout le monde, d'avoir de la peine, de pleurer, d'avoir un trop-plein, et de pleurer. Quand je pleure, Alphonse vient toujours tout doucement, se coller contre moi. Gamin, lui attend que je sois assise pour venir se mettre en boule et ronronner plus fort qu'un train. Quand je m'arrête, que je laisse l'ordinateur et le cellulaire de côté pour simplement les flatter, je redeviens soudainement cette petite Camille qui, enfant, pouvait passer des heures à flatter Myrtille parce que je ne trouvais pas le sommeil. Pendant que je la cajolais, je me répétais mes tables de multiplication (on se rappelle que j'étais alors au primaire). Aujourd'hui, quand je flatte Gamin et Alphonse, je fais l'inverse, j'essaie de ne pas penser au boulot et juste de ne penser à rien. Ce n'est pas évident. Ne penser à rien.

Comme une méditation... ou presque

Virginie (oui, la Viv du Cahier) m'a proposé l'application «Calm» pour tenter d'apprendre à ne penser à rien. Ça fait plus d'une semaine que je la teste et je trouve cela difficile. Je suis de ceux dont les idées se bousculent toujours dans la tête. On dirait que j'ai à peine terminé de penser à une chose qu'une autre prendre toute la place. Ainsi, quand j'ai fait du yoga pour la première fois, au début de ma vingtaine, et que la professeure m'a dit de ne penser à rien... j'ai décroché du yoga. Ne penser à rien. Moi? Impossible. Aujourd'hui, presque dix ans plus tard, je me dis qu'il faudrait que j'y arrive. Comment? Oui, j'utilise l'application, mais je le fais en flattant mes chats. Pourquoi? Parce que ça occupe mon corps en même temps que mon esprit. Et ça aide. Ainsi, si vous êtes comme moi, de ceux qui n'arrivent pas à faire le vide, flatter un animal est, peut-être, la solution.

Vous avez d'autres trucs? GO!

Camille Dg et son chat

Camille Dg et son chat

Camille Dg et son chat

Camille Dg et son chat

Le look:

Chandail - California Moonrise

Photos – Guillaum

Chandail de Camille dg

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