En tant qu'entrepreneure, je reçois des messages matin, midi, soir, fin de semaine. Ça n'arrête jamais. Il faut bien que je sois sous l'eau en train de faire de la plongée sous-marine pour que je sois certaine de ne pas avoir de notifications qui viennent perturber des moments de ma vie. Souvent, je dirais même la plupart du temps, je vis en paix avec cela. J'ai choisi mon métier et je suis la seule responsable de cela: j'ai choisi de fonder ma boîte en marketing et d'aller de l'avant peu importe le mode de vie. Ça fait plus de dix ans. Avant, je me disais toujours que je devais être alerte et répondre à tout, le plus rapidement possible. Au début de ma carrière, j'ai travaillé avec une femme plus expérimentée que moi, qui s'attendait souvent à des réponses quasi-immédiates. Ça me créait même une certaine peur quand je savais que j'étais loin d'un téléphone: et si elle m'écrivait? À l'époque, je tapais sur des claviers comme si c'était des sprints et je me disais que je devais toujours en faire plus. Je me suis calmée. J'ai vu que ce rythme de vie n'avait rien de sain. Jamais je ne voudrais l'imposer à personne. Je sais que je l'ai fait, par le passé, par moments: j'ai écrit à des collègues de travail hors du 9 à 5. Mais j'ai envie que ça aille moins vite. J'ai envie de que ça soit plus tranquille. Certes, je veux qu'on continue de livrer un service A1 à nos clients chez Codmorse, mais jamais au détriment de la vie des employés. On a le droit de se mettre hors service. Et je fais tout en mon pouvoir pour respecter ce droit de mes collègues. Le hic? Le patron, lui, n'a pas vraiment ce droit. Mais j'ai envie de le prendre par moments. J'ai envie de dire que je prends une soirée sans mon téléphone. Personne ne va mourir. Comment j'y arrive? J'ai instauré à l'agence des veilles de médias sociaux rotatives et un système d'entraide où tout le monde travaille ensemble: ça permet à tous de décrocher aussi par moments.

Et c'est important de ne pas penser au boulot tout le temps!

Le travail, selon moi, doit être une partie plaisante de la vie. Mais ça ne doit jamais prendre tout la place. Il faut qu'on puisse se dire qu'on n'y pense pas le temps d'une fin de semaine ou d'une soirée, parce qu'on y revient assez vite. Certes, les jeunes veulent des vacances et passer du temps en loisirs, mais ils ont souvent les téléphones en tout temps en poche.

Cette semaine, ma cousine de dix-huit ans est chez moi et elle n'a pas Facebook. Elle n'en veut pas. C'est une perte de temps selon elle. Elle a bien Instagram, mais n'y passe pas tant d'heures. Je la trouve sage et une partie de moi envie ce détachement qu'elle a face aux réseaux sociaux. Elle se donne le droit d'être hors service et de vivre à son rythme...

Parfois, on peut apprendre des plus jeunes que soi...

Comment faire pour décrocher -même si on travaille en web- sans écorcher ses collègues de travail?

  • avertir de sa démarche
  • s'assurer de donner les accès et directives nécéssaire aux bonnes personnes
  • s'entendre sur le fonctionnement de ces moment loin du web (auxquels on a bien droit)
  • s'assurer que ses collègues en profiteront aussi

Et ainsi, tout le monde est plus heureux!

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Le look:

Robe - Onze Montréal

Sac - Jeane & Jax

Collier - Beblue

Bracelet - Beblue

Souliers - Call It Spring

Photos - Claudia Morin-Arbour

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